Immobilier : Faible évolution du taux de primo-accédants.

 

Une récente étude vient d’être faite sur la population des acheteurs de bien immobilier. Celle-ci est importante, car révélatrice d’une tendance. En effet, comparer les primo-accédants par rapport aux autres acheteurs, c’est comme étudier les moyennes mobiles lentes et rapides : ça donne une orientation de marché. Cela permet de prévoir le comportement des investisseurs.


La santé du marché immobilier se lit aussi dans sa capacité à se renouveler. Le bât blesse, si on considère la faible proportion des gens qui achètent leur premier bien : les « primo-accédants ». Le point haut était en 2011, avec plus de la moitié des acheteurs. Il est de l’ordre du tiers à présent. On constate cependant un léger mieux en 2014.


La Banque Centrale Européenne (BCE), en favorisant le maintien des taux directeurs à un niveau plancher, a favorisé notamment les intérêts historiquement bas du crédit immobilier. Ceci a pour conséquence d’attirer les potentiels acheteurs. Cela explique une légère remontée du taux de primo-accédants.


Le public composé de primo-accédants dispose d’un profil plus fragile relativement aux autres investisseurs. L’expérience joue un grand rôle dans le domaine immobilier, et le profil d’acheteur de premier logement montre quelqu’un en moyenne plus jeune, et disposant de moyens financiers inférieurs. Avec des revenus moindres et un montant de prêt inférieurs, ils sont plus sensibles à la crise.


Le résultat de cette étude sur la population de l’immobilier montre plusieurs choses. D’une part, la sensibilité des primo-accédants au taux de crédit. En effet, la chute depuis 2011 est certainement liée à la disparition du prêt à taux zéro (PTZ). D’autre part, la brutale hausse des prix, mêlée à la raréfaction du neuf les ont exclu des grandes métropoles (1% en 2010 à Paris).

 

Florence Dupré

 

Envoyer cet article à un ami

Immobilier : Faible évolution du taux de primo-accédants.

Prenez connaissance d'un résultat d'étude intéressant : l'évolution des primo-accédants dans l'immobilier, ce qui permet d'établir une tendance fiable.