Selon les notes de conjoncture du ministère de la Cohésion des territoires sur l’immobilier en 2019, les logements neufs auraient connu une année compliquée : des réservations stables, mais avec une offre en baisse de 13,3 %.
Immobilier : la vente des logements neufs diminue © Dimitris Vetsikas de Pixabay
Immobilier : l’offre et la demande des logements neufs débalancés
Publiant les chiffres sur l’immobilier pour l’année 2019, le ministère de la Cohésion des territoires a mis en avant le déséquilibre entre l’offre et la demande pour les logements neufs. Si les réservations se stabilisent par rapport à 2018, l’offre chute lourdement alors que la demande pour les appartements et les maisons individuelles continue de grimper dans certaines zones.
Prix en hausse des maisons individuelles et des appartements
Selon le ministère de la Cohésion des territoires, il y a eu 129 500 ventes de logements en 2019 : une situation plutôt stable par rapport à l’analyse précédente du secteur immobilier. Par contre, seuls 110 200 logements ont été commercialisés, représentant une baisse de l’offre de 13,3 %. Les prix de l’immobilier ont également augmenté : maisons individuelles avec un +3,2 % et les habitats collectifs (appartements, etc.) avec un +4,4 %.
Réduction de l’encours pour le logement individuel et collectif
Une conséquence directe de cette différence entre l’offre et la demande dans le secteur immobilier neuf, c’est la réduction de l’encours qui, selon le ministère de la Cohésion des territoires, est « à un niveau comparable à celui de début 2016 ». La performance pour les maisons individuelles est très en deçà avec seulement 8600 logements réservés (-8,9 %), 7400 mises en vente (-27,8 %) et un encours se situant à 7700 (-16,2 %). Pour les appartements, les chiffres sont comme suit : des réservations à + 0,7 % et des mises en vente de -12,1 %.
Les demandes immobilières différentes selon les zones
Ce point immobilier pour 2019 fait aussi état des différences selon les zones. À titre d’exemple, la demande des logements est en hausse pour les zones B1 (+ 250 000 habitants) et C, alors que l’offre augmente en zones B2 (+50 000 habitants) et C. Le communiqué officiel précise que « le niveau des mises en vente s’est effondré en zone B2 entre le deuxième et le quatrième trimestre 2018, ce recul pouvant s’expliquer par la fin du dispositif Pinel dans ces territoires ».
Léa Genty le 24/02/2020
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