Dans une note de conjoncture immobilière, les notaires font une analyse du secteur immobilier dans le pays. Quelles sont les tendances depuis la crise sanitaire et économique ?
L'immobilier ancien se démarque du marché du neuf © LoboStudioHamburg de Pixabay
Le secteur immobilier résilient face à la crise
Quelle est la situation sur le marché immobilier ? Les Notaires de France répondent à cette question à travers une note de conjoncture. Cette analyse sert de premier bilan en ce début d’année et les professionnels immobiliers sont plus ou moins satisfaits de la performance puisque le secteur semble avoir résisté aux confinements et autres obstacles à l’achat de logements neufs ou anciens.
Achat et vente de logements : le million dépassé
Selon la note de conjoncture, le constat est positif puisque comme prédit, les transactions immobilières n’ont pas connu de grands freins face à la situation. En effet, même s’il y a une baisse de 4 % sur un an pour le volume, il y a eu une nette reprise entre septembre et décembre 2020. Cette tendance haussière, ainsi que les taux d’intérêt assez bas, les épargnes des particuliers et l’envie de changer de bien immobilier, ont permis de totaliser 1 024 000 transactions à la fin de l’année.
Immobilier : les régions françaises préférées
Autre constat de cette note de conjoncture : la chute des ventes de logements anciens. Elle affiche -12 % en Île-de-France ce qui démontre que cette région parisienne ne dirige plus le marché immobilier. En effet, ce sont les régions qui ont la cote auprès des futurs acquéreurs recherchant un meilleur cadre de vie, avec espace et nature.
Ce changement de comportements impacte du coup le prix : hausse en régions de France et baisse en ville. À titre d’exemple, le prix d’un appartement à Angers grimpe de 20 % depuis le T1 2020.
Le logement neuf en berne
L’analyse démontre également que la construction neuve souffre toujours. Selon les notaires, plusieurs points de l’immobilier neuf inquiètent, notamment :
1. La baisse des permis de construire : – 16,3 %.
2. La chute des mises en chantier avec un -11,3 %.
3. Le recul des ventes de logements neufs avec seulement 26 605 réservations au quatrième trimestre 2020.
Guillaume Chauvard le 04/05/2021
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