Immobilier Toulouse : l'achat de logements neufs se fait difficilement pour les particuliers

Selon l’Observer de l’immobilier toulousain, qui vient de publier son étude du marché neuf à Toulouse, les ventes de logements neufs maintiennent leur stabilité et restent bas. Les ventes de logements à occupants dans le privé et en PSLA chutent. Un achat immobilier se fait difficilement pour les primo-accédants et les familles.

Les ventes de logements aux occupants ont fléchi de 20 % ces douze derniers mois dans l’aire urbaine de Toulouse. Ce sont 914 biens immobiliers qui ont trouvé preneurs, contre 1146 l’année précédente. Sur le marché toulousain, la baisse est de 24 %, soit 389 ventes réalisées auprès des occupants. Patrick Saint-Agne, président de l’Observer, déclare qu’« ils n’ont plus les moyens d’acheter, et ce, malgré des taux extrêmement bas, notamment parce que les banques prêtent de moins en moins sur de longues durées ».

Selon la Fédération des Promoteurs immobilier (FPI) basée en Midi-Pyrénées, les changements effectués autour de la loi Duflot et les autres mesures annoncées (mais pas encore mis en place) n’apportent pas la stabilité sur le secteur, notamment en cette période de crise. Les promoteurs sont d’autant plus inquiets que les ventes en prêt social location accession (PSLA) chutent aussi. Rappelons que celles-ci ont pour but de faciliter l’achat de logements, par le biais d’une TVA à 5 %, entre autres.

Toutefois, il y a heureusement un secteur qui semble florissant, le marché de l’investissement. Les ventes aux investisseurs ont en effet augmenté de 25 % sur l’aire urbaine, comparées au deuxième trimestre de 2012. Sur douze mois, c’est une hausse de 6,5 %, soit 64 % des ventes sur le marché immobilier. L’étude note également que les mises en vente de logements ont augmenté dans la Ville Rose ainsi que dans l’agglomération au cours des mois passés.

Enfin, selon Patrick Saint-Agne, président de l’Observer et de la FPI, avec 4127 logements disponibles sur la communauté urbaine, l’offre commerciale est en augmentation de 14,3 % par rapport à fin décembre 2013. Quant au prix de vente moyen, il augmente aussi, quoique légèrement, à 3370 euros le mètre carré. Néanmoins, en dépit de ce contexte difficile, l’immobilier reste attractif dans la Ville Rose, avec des prix moins élevés que ceux observés dans les grandes métropoles régionales.