L'immobilier locatif a le vent en poupe avec le dispositif Pinel

Tout grand système est dépendant d’un équilibre parfois fragile, comme l’immobilier en France. Celui-ci fait l’objet de statistiques, d’études et d’analyses en tout genre pour déterminer le meilleur moyen de l’appréhender. Il est également dépendant de la volonté des gens à investir, et le locatif représente la formule traditionnelle, qui est la plus répandue.

Les signes de reprise de l’immobilier sont à présent quantifiables. En effet, la vente de logements neufs connait une croissance inédite de + 23,1 % en comparant le premier trimestre 2015 à celui de l’année précédente. La Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI) enregistre également un résultat positif de +19,3 % en comparant les semestres, preuve que le locatif se porte bien.

Le secteur de l’immobilier locatif a désormais un moteur légal. En effet, il est porté par le dispositif Pinel, qui remplace avantageusement le cadre mis en place avec la loi Duflot. Démarré depuis le premier septembre 2014, il permet un gain de souplesse sur le locatif concernant la durée d’occupation du logement. Résultat pour l’immobilier : les investisseurs ne s’y trompent pas, car 50 % des transactions se font selon ce principe.

Le bémol de l’immobilier locatif vient des mises en chantier qui reculent de nouveau, malgré l’augmentation des permis de construire. L’État tient à redynamiser le secteur, et promet des procédures simplifiées, notamment pour les biens en copropriété. En faisant ce pied de nez à la loi ALUR, le gouvernement tient à rassurer les futurs acquéreurs avant toute chose.

La reprise du marché immobilier locatif est bien là, mais elle demeure fragile. La FPI constate une amélioration nette des logements neufs en vente, cependant les mises en chantier ne suivent pas le mouvement, amorçant un repli. En plus de la loi Pinel pour le locatif, l’État simplifie les procédures, se voulant rassurant auprès des investisseurs de différents types de bien.