Le Contrat de Performance Énergétique plébiscité

L’importance du Contrat de Performance Énergétique relevé

Promouvoir massivement le Contrat de Performance Énergétique dans le secteur du bâtiment ! C’est ce que souhaitent les professionnels du secteur après les résultats de l’étude du Snec sur le sujet. Pour eux, il s’agit d’un « levier essentiel » qui devrait être associé aux projets de rénovation pour atteindre les objectifs du Plan de relance et ceux de neutralité carbone en France.

Le nombre de CPE double en 10 ans

Cette analyse du Snec s’est basée sur plus de 150 CPE conclus : cela représente environ 7,3 millions de m2, soit quelque 3 400 bâtiments publics et privés. Elle indique que le Contrat de Performance Énergétique permet d’atteindre la rénovation énergétique comme garantie dans le contrat dans tous les cas ! Les objectifs sont même dépassés dans 71 % des contrats. Vu l’impact positif que ce dispositif pourrait avoir, et vu la croissance enregistrée pour cet outil (nombre doublé en 10 ans), les acteurs du bâtiment souhaitent donc renforcer son utilisation.

Objectif du CPE : réduire la facture énergétique

L’enquête du Snec révèle aussi que l’objectif du CPE est de faire des économies d’énergie de 15 à 35 %, même si le maximal est de 50 %. Un point qui pourrait être utile pour répondre au décret tertiaire visant à réduire la consommation énergétique de 40 % d’ici 2030 pour les bâtiments de plus de 1000 m2.

Rappelons que le Contrat de Performance Énergétique peut s’adapter à différentes demandes des maîtres d’ouvrage et peut donc être appliqué sur la rénovation des gros projets (multi-sites, grands ensembles, etc.) comme sur des petits ou dans une copropriété. Les chiffres démontrent ainsi que 30 % des engagements concernent un seul bâtiment.

Nouveau Contrat de Performance Énergétique à venir

Pour encourager l’engagement vers un Contrat de Performance Énergétique, un modèle différent pour la rénovation simple serait en préparation. Relevons que le Snec a salué l’aide financière du gouvernent, notamment les 1,2 milliard d’euros pour la décarbonation de l’industrie !