Pour ce troisième trimestre en France, les prix des logements anciens continuent d’accroître. Du moins, c’est ce que notent les notaires et l’Insee.
Record du prix des logements anciens © lechatnoir/Istock.com
Étude des notaires : +3,2 % pour les logements anciens
Lors d’une conférence de presse le 28 novembre, les notaires et l’Insee ont présenté un rapport sur les transactions immobilières en France. Cet indice, établi par les deux parties, démontre qu’entre juillet et octobre de cette année, le prix des logements anciens avait augmenté de 3,2 % comparativement à 2018 pour la même période. Il s’agit là d’un nouveau record pour les logements anciens sur le marché immobilier : un segment qui ne cesse d’enregistrer des hausses depuis plusieurs années.
L’Insee prévoit l’augmentation des prix des logements anciens
Pour Thierry Delesalle, l’un des notaires présents à cette rencontre, c’était un trimestre « dynamique et confiant dans la pierre », notamment pour les logements anciens. Pour les professionnels de l’immobilier et l’institut des statistiques, le dynamisme des transactions immobilières est le même que les trimestres précédents : cela devrait amener à une nouvelle année de hausse.
Les notaires s’attardent sur le prix de l’habitation à Paris
Dans l’indice de l’Insee et des notaires, la situation de Paris a été mentionnée, notamment les offres immobilières en déclin et le nombre des transactions stagnant. Le coût du logement a aussi été discuté, puisqu’il atteint désormais 10 080 euros/m2 pour le T3, soit un +6,1 % : une nouvelle augmentation jusqu’à la fin de l’année est aussi à prévoir. Rappelons qu’en septembre déjà, les notaires confirmaient que la barre des 10 000 euros le mètre carré dans la capitale avait été franchie. Pour ce qui est des logements anciens dans la région parisienne, les ventes ont augmenté de 9 %.
Achats et ventes : la barre des 1 million franchie
Notons que, selon les chiffres des notaires, la France a enregistré des transactions immobilières de l’ordre de 1 059 000 jusqu’à octobre. Un niveau jamais atteint jusqu’à présent. Par contre, cette croissance n’est pas suivie par la construction. Selon les chiffres officiels, les permis de construire et les mises en chantier continuent à chuter : -4,1 % et -3,2 % respectivement.
Léa Genty