Logements neufs : les ventes sont au plus bas en France selon une étude

La Fédération des promoteurs immobiliers a dévoilé son étude sur le marché des logements neufs en France. Les statistiques ne sont pas positives et laissent penser que le domaine de la construction sera au plus bas à la fin de 2014. François Payelle, président de la Fédération, déclare que « la demande de logements neufs reste très faible » et les ventes sont toujours à un niveau très bas par rapport à la période d’avant la crise.

17 339, c’est le nombre de ventes de logements neufs effectué sur les trois premiers mois de l’année 2014. Cette performance est de 3 % supérieure à celle observée au premier trimestre de 2013. Cependant, la proportion reste basse, car avant la période de crise, les ventes des promoteurs atteignaient 30 000 habitations en moyenne en trimestre, et même 40 000 « les belles années ». Cette hausse est notamment due à la présence des investisseurs sur le marché.

En effet, au premier trimestre 2014, les ventes de logements réalisées auprès des investisseurs englobent 37 % de la performance totale. Cependant, selon les experts, il s’agit d’une hausse en « trompe-l'œil » comparée aux trois premiers mois de 2013. Rappelons que cette période avait marqué le passage du dispositif Scellier à Duflot. Les professionnels de l’immobilier espèrent que la « stabilisation » du dispositif à la fin de 2013 permette de fluidifier les volontés d’investissement.

D’autre part, l’accession à la propriété a également reculé, soit à hauteur de 5,7 %. Selon l’étude, c’est la première fois depuis mi-2012 que les ventes en accession chutent, et ce, malgré une situation favorable à l’emprunt (des taux de crédit historiquement bas). Les mises en chantier enregistrent également un recul, avec uniquement 17 704 logements neufs sortis de terre au début de l’année.

Enfin, François Payelle, président de la FPI, estime que les prix des logements sont trop élevés, avant de déclarer qu’ils « ne baisseront pas » ! À cela s’ajoute une réticence auprès des banques quand il s’agit d’accorder des prêts, la demande d’apport personnel plus élevé et des durées de prêt plus courtes ! Le résultat est une chute du nombre de ventes !