Le marché immobilier du logement ancien a connu une période favorable avec des transactions record. Les prix sont d’ailleurs toujours orientés à la hausse en 2018. En revanche, les volumes de ventes de biens anciens marquent le pas d’après les données notariales.
Marché immobilier : les circonstances qui ont porté le logement ancien
Depuis la fin 2015, le marché immobilier du logement ancien a bénéficié de conditions favorables qui ont facilité la relance. Les taux de crédit pour l’achat d’une maison ou d’un appartement sont descendus à des valeurs records. De plus, certaines mesures ont favorisé l’investissement locatif, comme les lois Pinel et Borloo, et le logement ancien a bénéficié de stocks plus importants en province avec des tarifs raisonnables.
Les prix et les statistiques de ventes des biens anciens
Après deux années d’euphorie, le marché immobilier du logement ancien semble arriver à maturité. La demande commence à marquer le pas, avec un volume de ventes de 965 000 unités sur 12 mois en février 2018. Cela représente 10,9 % de mieux qu’il y a un an, mais cette valeur est en repli de 5 000 par rapport à janvier. En revanche, le prix des biens anciens continue de progresser à un rythme soutenu (3,4 % au T4 2017).
Une évolution différente selon le type d’habitation
Le marché immobilier du logement ancien n’a pas progressé au même rythme pour toutes les habitations. Les appartements ont eu plus la cote que les villas individuelles. Les Notaires indiquent une croissance respective de 4,5 % et 2,6 % sur l’ensemble de l’Hexagone. L’accalmie au niveau des ventes et la valorisation pourraient signifier une raréfaction de ces biens anciens.
Marché immobilier du logement ancien à Paris et en province
En région Île-de-France, le marché immobilier du logement ancien s’est montré dynamique en 2017. Un appartement s’appréciait de 5,1 % sur la période. La différence a même atteint 8,6 % annuellement à Paris. Par département, les statistiques notariales font état de prix en hausse de 5,2 % sur le marché immobilier des Hauts-de-Seine (92) et 4 % dans le Val-de-Marne (94) ainsi qu’en Seine-Saint-Denis (93).
Léa Genty