Le parc immobilier de l’Hexagone est une résultante de l’activité foncière du pays. Son évolution est suivie par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), qui a dressé l’état des logements en métropole et outremer.
La lente progression du parc immobilier français
La composition du parc immobilier repose sur le nombre de résidences principales, secondaires ainsi que d’habitations temporaires et vacantes. En trente ans, le volume global a augmenté de 1,1 % annuellement (34,8 millions d’unités). La proportion de biens vacants a progressé plus fortement (1,5 %), avec des demeures secondaires et occasionnelles qui ferment la marche avec 0,8 %.
Logements en métropole et outremer
En dehors de Mayotte, le parc immobilier outremer s’est développé de façon plus importante, toutes proportions gardées. En moyenne, la hausse annuelle a été de 2,5 % pour l’ensemble, avec 3,4 % de logements vacants supplémentaires en trente ans. La progression des résidences principales est, comme en métropole, conforme à la tendance globale (2,5 % dans ce cas).
Une stabilisation de la proportion de propriétaires
Au 1er janvier 2017, 58 % des ménages possédaient leur résidence principale dans l’inventaire du parc immobilier effectué pour le ministère de l’Économie. Depuis les années 80 jusqu’en 2010, la tendance haussière s’est maintenue, pour se stabiliser depuis. Un tiers d’entre eux ont toujours des échéances liées à un emprunt foncier. Le phénomène de vieillissement fait que la part des propriétaires libres de charges est passée de 28 % à 38 %.
Parc immobilier : la concentration à Paris
L’évolution du parc immobilier suggère que le rural perd du terrain progressivement, avec une part résidentielle minoritaire en 2017 (42 % contre 50 % en 1987). De même, l’habitat principal en Île-de-France est concentré à 16 % dans l’unité urbaine de la capitale contre 22 % en zone de campagne.
Source : insee.fr
Florence Dupré le 22/12/2017
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