Paris : les petites surfaces à contre tendance

Le marché de l’immobilier peine à se reprendre. En ce sens, Paris représente un observatoire réaliste de ce qui se passe dans tout l’Hexagone, et plus particulièrement dans la plupart des grandes villes. Les prix des différents biens, dans l’ancien comme dans le récent, ne cessent de reculer dans la Capitale, ainsi que sur l’ensemble du territoire, à l’exception des petites surfaces.

La récente analyse de la Chambre des Notaires de Paris montre clairement une continuité dans le recul des prix à l’achat des différents biens. Un support majeur a même été cassé récemment à 8 000 euros le mètre carré après un sommet atteint fin 2012. En revanche, les petites surfaces à Paris ont même connu une augmentation de 1,4% par rapport à cette même période.

Dans le détail, les petites surfaces représentent les meilleures affaires pour l’immobilier locatif sur Paris. Il y a eu une sorte de tassement vertical des prix, avec une très belle résistance des petites surfaces, contre une dégringolade des grands appartements. Les logements les plus coûteux de Paris ont subi un déclin de plus de 6% depuis le début de la crise.

Dans les chiffres, si les petites surfaces ont bien résisté, les 5 pièces ont perdu plus de 13,4% à 6 2 40 euros pour les moins chers. Les logements dispendieux ont enregistré un repli de 8,1% à 12 230 euros le mètre carré. Cela s’explique par un effondrement de la demande, qui se traduit par l’augmentation des stocks à Paris. Les petites surfaces sont bien plus prisées des acheteurs.

Le marché de l’immobilier est en deux teintes dans la Capitale, c’est ce que révèle la Chambre des Notaires de Paris. D’un côté, la valeur des biens, anciens ou récents, présente un biais baissier. Cependant, la résistance des petites surfaces, du studio au 3 pièces, va jusqu’à aller à contre-courant, car celles-ci sont très prisées.