Placement immobilier : levées de fonds record en pierre papier pour 2017

La diversification des méthodes de placement immobilier a conduit le public à s’intéresser à d’autres façons d’investir. Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) et les organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) ont ainsi bénéficié d’un volume de collecte en hausse en 2017.

La liquidité de ce mode de placement immobilier

Le placement de type pierre papier s’effectue auprès des gestionnaires de biens ou sur le marché secondaire. Ce dernier est le lieu des échanges de titres entre porteurs. L’immobilier professionnel connaît une activité élevée par cette méthode, avec 840 millions d’€ de parts échangées en 2017. La liquidité est en hausse, car ce chiffre dénote une progression de 21,4 % par rapport aux données de 2016.

Une collecte record pour les SCPI et les OPCI

En 2017, l’immobilier d’entreprise, représenté par les SCPI et le placement grand public par le biais des OPCI ont eu le vent en poupe. Pour les premiers, le volume de collecte a dépassé les 6 milliards d’€ en France. En comparaison des chiffres de 2016, c’est une augmentation de 15,2 %. Le second type d’investissement a vu son actif global passer de 8 719 à 12 989 milliards d’ € dans la même période.

Les performances atteintes par les deux types de placements

L’année 2017 aura été celle du rééquilibrage entre les deux catégories de produits financiers. Le rendement annuel des SCPI est en baisse, passant de 4,64 % en 2016 à 4,43 % (-0,21 %). Les OPCI comblent leur retard avec une performance mesurée à 3,98 % par an (3,23 % en 2016). D’après l’analyse de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF), de juin 2008 à décembre 2017, celle-ci atteint même 5,3 %.

Placement immobilier : quelques signes d’essoufflement

L’année 2017 a été propice au placement alternatif, avec des levées de fonds qui ont atteint des sommets pour l’ensemble des produits financiers. Cela tend à prouver leur attractivité auprès du public, notamment en ce qui concerne les tracas de l’immobilier locatif conventionnel. Cependant, la collecte a chuté au second semestre (2 313 milliards d’€, en baisse de 1 421 milliards d’€).