Prix de l'immobilier et volumes de ventes stables dans le Nord-Pas-de-Calais

L’étude annuelle du conseil général des notaires sur l’évolution des prix de l’immobilier dans le Nord-Pas-de-Calais est disponible. Les experts font état d’un marché de l’immobilier qui peine à sortir de sa torpeur, tandis que les acheteurs prennent la main sur les vendeurs. La tendance suit celle des dernières années, les volumes de transactions et les prix des maisons et des appartements stagnent à la fois dans le neuf et l’ancien.

Selon les notaires, les tarifs ne chutent pas pour les biens immobiliers de petite surface. Me François Bernard, président du conseil, explique que « plus les logements sont petits et plus les prix sont importants au m2 ». Sur un an, les tarifs de vente moyens dans le Nord sont en hausse de 1,2 % pour les appartements anciens, tandis qu’ils chutent de 0,2 % pour les appartements neufs. Les tarifs sont stables pour les maisons anciennes et ont augmenté de 9,2 % pour les terrains à bâtir.

Voici maintenant les prix de l’immobilier par ville. C’est le Touquet qui est la plus chère, avec un tarif moyen de 465 000 euros pour une maison ancienne. À Marcq-en-Barœul, il faut débourser 275 000 euros, à Lille 172 000 euros, à Dunkerque145 000 euros et Calais 114 500 euros. Du côté des appartements anciens, il faut compter 4220 euros le mètre carré au Touquet, 3000 euros à Lille, 1820 euros à Valenciennes et 1070 euros le mètre carré à Maubeuge.

D’autre part, il est intéressant de noter qui a la main sur le marché de l’immobilier. Les notaires indiquent que ce sont les acquéreurs. Néanmoins, il y a des différences notables. Ainsi, si les primo-accédants disposent de conditions favorables pour acheter, les tarifs d’entrée sur le marché sont comparativement plus hauts, les « petits prix » n’ayant pas beaucoup chuté.

Pour conclure, voici les prévisions des notaires pour le marché immobilier dans le Nord-Pas-de-Calais. Me François Bernard indique que « le marché va se réguler naturellement ». En effet, les propriétaires font des efforts du côté des prix. « Ceux qui ont besoin de vendre vont le faire et il y aura toujours des personnes qui achèteront par nécessité », poursuit-il.