Ça y est ! L’établissement public qui se chargera de la restauration et de la conservation de la cathédrale Notre-Dame est enfin opérationnel. C’est Jean-Louis Georgelin qui le préside.
Un établissement public de 13 membres chargé de restaurer Notre-Dame © Andrea Tóth de Pixabay
Notre-Dame : l’établissement public présidé par un général
Depuis le 1er décembre, l’établissement public pour la reconstruction de Notre-Dame est officiellement entré en fonction. Sous l’égide du général Georgelin, qui occupera la présidence, il aura pour mission principale la restauration et la conservation de la cathédrale, qui rappelons-le avait été ravagée par un incendie en avril.
Restauration et conservation en 5 ans
Cet établissement public en charge de Notre-Dame aura 5 ans, comme fixé par le président Emmanuel Macron, pour réhabiliter ce symbole du patrimoine français. Instauré par la loi n° 2019-803 du 29 juillet 2019, l’organisme se verra doté de fonds collectés à travers une souscription nationale ouverte le 16 avril 2019. Pour bien restaurer la cathédrale, il se devra « d’assurer la conduite, la coordination et la réalisation des études et des opérations ».
Des représentants de diverses sphères pour ce conseil d’Administration
Cette loi encadrant la mise en place de cet établissement public pour reconstruire Notre-Dame prévoit une interaction régulière avec la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture pour notifier de « l’avancement des études et des travaux ». Le président sera accompagné de douze membres, dont 6 représentants de l’État, 3 personnalités qualifiées (françaises ou étrangères), un représentant respectif de la mairie et de l’archevêque de Paris et 1 représentant du personnel.
Mettre en valeur le chantier de cette église gothique
Outre le fait de devoir préparer le budget pour Notre-Dame et le rapport annuel d’activité, entre autres, l’établissement public devra également définir un « projet scientifique et culturel assurant la mise en valeur du chantier, y compris dans sa dimension internationale, et des savoir-faire nécessaires pour la conduite des opérations ».
Léa Genty