Essai Renault Wind 2010 : le plaisir abordable

 
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La Renault Wind, ou comment faire souffler un vent de fraîcheur sur une gamme avec une auto sympa et abordable qui se conduit cheveux au vent… forcément.

 

Date de commercialisation : septembre 2010 - date de l'essai : septembre 2010

 
 

Puce rouge RENAULT WIND : SOMMAIRE

>> Conception

>> Design

>> Habitabilité

>> Equipements

>> Motorisations

>> Comportement routier

>> A retenir

 

Puce rouge CONCEPTION

 

Un toit ouvrant comme celui de la... Ferrari 575 Superamerica !

 
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Pour un constructeur généraliste comme Renault, la commercialisation d’un véhicule de niche, autrement dit d’une voiture qui n’est pas appelée à réaliser de gros volumes de vente, est obligatoirement un pari risqué. Renault ose cependant lancer cette Renault Wind qui n’a aucune justification rationnelle, si ce n’est celle d’apporter une touche de fantaisie dans une gamme relativement traditionnelle.


Mais si Renault prend des risques, ceux-ci n’ont rien d’inconsidérés. Elaborée par les ingénieurs de Renault Sport technologies (R.S.T.), la Renault Wind fait appel à de nombreux organes mécaniques éprouvés, ce qui permet de contenir d’autant ses coûts de conception et de fabrication.
Elle repose ainsi sur une plateforme de Renault Clio II et emprunte même ses liaisons au sol à la très sportive Clio II RS. Pas de quoi se plaindre !
Pas de quoi se plaindre non plus des motorisations retenues, puisque la plus puissante provient de la Twingo RS et que la plus petite qui affiche une cylindrée de 1,2 l seulement délivre, grâce à son turbo, la puissance d’un 1,4 l et le couple d’un 1,6 l.


Reste la partie la plus originale de la Wind, son toit bien sûr. Renault a fait le choix d’un toit rotatif électrique (comme celui de la Ferrari 575 Superamerica) qui pivote sur lui-même entre les montants de custode et vient se poser sur le couvercle du coffre. L’avantage de cette solution est triple. Le poids de ce toit et de ses mécanismes est de seulement 21,8 kg (soit 5 fois moins qu’un toit ouvrant rigide classique), la contenance du coffre reste la même que le toit soit ouvert ou fermé et, pour finir, la manœuvre ne prend que 12 secondes. Mais cette dernière ne peut se faire qu’à l’arrêt, frein à main serré, et après avoir déverrouillé manuellement le toit.

 

 

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Puce rouge DESIGN

 

Une silhouette sportive mais un peu lourde

 
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Long de 3,83 m seulement, la Renault Wind est forcément compacte. Originale et dynamique aussi même si le contraste entre un agressif avant plongeant et un arrière haut et massif, imposé par la nécessité de loger le toit au dessus du coffre sans lui enlever le moindre dm3 de contenance, déséquilibre un peu sa silhouette.


Les designers se sont appliqués à gommer l’aspect massif du profil par des flancs très sculptés et ont renforcé la philosophie roadster de la voiture par un double bossage dans l’alignement des appuis-tête.
Quant à la partie arrière, elle fait preuve d’une élégante sportivité avec ses feux boomerangs qui lui assurent une signature lumineuse exclusive et son becquet habilement intégré dans le couvercle du coffre.
Au final, la Wind n’est peut-être pas la plus belle des découvrables, mais elle est assurément la plus atypique.

 

 

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Puce rouge HABITABILITÉ

 

2 places et un grand coffre

 
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La Renault Wind est une stricte deux places. Et si son habitacle, assez exigu, ne dégage pas un grand sentiment d’espace, on n’y est cependant pas trop à l’étroit. Renault s’est appliqué à donner à l’intérieur de la Wind une ambiance cockpit qui multiplie les références sportives : instrumentation complète logée dans des compteurs profilés, visière translucide (rouge ou noire) inspirée de l’univers de la moto, sangles de maintien, pédalier en aluminium, volant sport et nombreuses pièces de chrome satinées dynamisent une ambiance carbone foncé.


Un très bon point peut être accordé aux sièges à appuie-têtes intégrés qui offrent un confort d’assise et un maintien latéral remarquables. Réglable en hauteur (comme celui du passager), le siège conducteur permet de trouver une bonne position de conduite qu’il aurait cependant été possible de peaufiner un peu plus encore si le volant, qui n’est réglable qu’en hauteur, l’avait été aussi en profondeur.


A bord, les rangements sont à la fois rares et petits, à l’exception de celui qui se trouve derrière les sièges. On s’en console en soulevant le couvercle du coffre qui, chose rare sur un roadster équipé d’un toit « en dur », permet d’accéder à un compartiment à bagages d’une contenance généreuse (270 dm3 comme une Clio)... et qui ne varie pas en fonction de la position du toit. Contrairement à nombre de coupés-cabriolets à toit escamotable qui impose, leur coffre plein de rouler obligatoirement en position coupé, la Renault Wind n’a pas besoin qu’on lui vide son coffre pour rouler cheveux au vent.

 

 

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Puce rouge ÉQUIPEMENTS

 

Une gamme simple et une dotation assez généreuse

 
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La Renault Wind est disponible en deux niveaux de finition, Dynamique et Exception. Mais cela n’est vrai qu’avec son plus petit moteur, le plus « gros » n’étant associé qu’à la finition haute.

 

Avec le premier niveau Dynamique, la Wind n’a pas à se plaindre de sa dotation de série. Au menu, et pour le look, becquet arrière ton caisse, canule d’échappement chromée, coque de rétroviseurs noir brillant et jantes alu de 16’’ ; pour le confort, condamnation centralisée avec ouverture à distance des portes, toit pivotant à commande électrique, rétroviseurs électriques et dégivrants, vitres électriques, climatisation manuelle, sièges sport réglables en hauteur, volant sport gainé de cuir et radio mono CD MP3 2x20W avec commandes au volant. Pour la sécurité enfin, la Wind Dynamique bénéficie d’airbags frontaux et latéraux tête / thorax, d’un ABS avec répartiteur électronique de freinage, d’une aide au freinage d’urgence, d’un régulateur / limiteur de vitesse et de projecteurs antibrouillard.

 

Avec la finition Exception, qui impose un supplément de 1.000 €, la Renault Wind vous offre en plus un Pack Climatique (climatisation régulée, essuie-vitre automatique avec détecteur de pluie et allumage automatique des phares, contôle dynamique de stabilité ESP, radio mono CD MP3 2x35W, blootooth avec commandes au volant et jantes aluminium 17’’ diamantées noires.

 

Pour les acheteurs de Wind d’occasion, il est à noter que les 300 premiers exemplaires de la Wind ont bénéficié d’une finition exclusive baptisée Collection. Basée sur la finition Exeption mais disponible avec les deux motorisations, la Wind Collection bénéficie d’un Pack Cuir (sellerie cuir carbone foncé, sièges chauffants, sangles de portières rouge et noir), d’un toit noir brillant, d’un Pack Look (strippings exclusifs, coque de rétroviseurs extérieurs chrome, bossage arrière chrome, enjoliveurs de calandre gris métal froid, visière d’instrument rouge translucide, surtapis avec ganse rouge), de seuils de porte avec marquage « Collection », d’une plaque numérotée. Deux seules couleurs proposées pour ces 300 exemplaires, un blanc Glacier et un noir Nacré.

 

Pour les versions classiques, le Pack Cuir est disponible en option (700 €), de même que le toit noir brillant (300 €) ou encore la roue de secours temporaire (70 €). Quant à la peinture métallisée, elle vous sera facturée 410 €.

 

 

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Puce rouge MOTORISATIONS

 

Essence uniquement !

 
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Alors que les coupés-cabriolets n’hésitent plus à accueillir des motorisations Diesel sous leur capot, la Renault Wind, elle, boude le gazole.
Son plus petit moteur, elle l’emprunte à la Twingo GT. C’est un quatre cylindres de 1.2 l seulement baptisé TCe (Turbo Charge Efficiency) mais qui, dopé par son turbo, développe 100 ch et fait preuve d’une vivacité sympathique tout en contenant sa consommation (6,3 l/100 km) et ses rejets de CO2 ( 145g/km). On notera que ce moteur dispose d’une fonction « overpower » qui procure un gentil petit coup de pied aux fesses au-delà de 4.500 tr/min sur les 2e, 3e et 4e rapports, soit une puissance de 5 ch et un couple de 6 Nm supplémentaires.


Le plus gros moteur, celui de notre voiture d’essai, est un 1,6 l 16 soupapes atmosphérique qui équipe déjà la Renault Twingo RS et la Renault Clio GT. Son côté rageur, autrement dit sa promptitude à grimper dans les tours, est accentué par le travail effectué par les responsables de Renault Sport Technologies pour lui conférer une sonorité sportive.
Très souple à bas régime, il grimpe à l’assaut de la zone rouge du compte-tours avec allégresse dès le cap des 4.500 tr/min franchi, bien aidé en cela par une transmission plus courte que celle qui est associée au 1,2 l TCe. Forcément plus vorace que ce dernier, le 1,6 16 consomme 7 l/100 km pour des émissions de CO2 de 165 g/km.

 

 

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Puce rouge COMPORTEMENT ROUTIER

 

Efficacité et précision

 
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Les liaisons au sol de la Renault Wind sont celles de la défunte mais très efficace Clio II RS. Les responsables châssis de Renault Sport Technologies se sont néanmoins attachés à les adapter aux caractéristiques de la Wind. C’est en particulier le cas pour la répartition de l’antiroulis qui a été recentrée afin d’améliorer la mobilité du train arrière. La Wind dispose ainsi d’un comportement sympathiquement « joueur », bien aidée en cela par des freins puissants et facilement dosables et par une direction recalibrée pour être aussi précise que directe, son rapport de démultiplication étant identique à celui d’une Clio III RS.

 

Sur autoroute, la Wind fait preuve d’une parfaite stabilité, mais la transmission courte vous incite à chercher (vainement) un sixième rapport.
En ville, le fait d’être assis bas dans une voiture à la ligne de caisse haute ne permet pas d’en cerner parfaitement les contours. De plus, la visibilité vers l’arrière étant quasi nulle, les créneaux imposent de se garer avec l’aide des rétroviseurs extérieurs. Ceux qui conduisent souvent des fourgons sauront faire, les autres devront apprendre !


Vous l’aurez deviné, c’est sur les petites routes sinueuses que la Wind est la plus fun à conduire grâce à ses moteurs de caractère et à son comportement routier à la fois rassurant et enjoué. Fun donc, mais pas inconfortable pour autant, les réglages des suspensions combinant parfaitement maîtrise de la caisse et confort de roulage. Bref une sympathique auto pour partir en week-end ou en vacances à deux en optant de préférence pour un itinéraire faisant la part belle à nos jolies petites départementales.

 

 

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Puce rouge À RETENIR

 
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● Un concept novateur
● Le plaisir accessible
● Un toit ouvrant rotatif ingénieux

 

Les plus
Agrément de conduite
Système de toit préservant la capacité du coffre
Equipement de série généreux
Options et packs abordables

 

Les moins
Profil massif
Visibilité vers l’arrière quasi nulle
Volant non réglable en profondeur
Peu de rangements

 

 

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Mise en ligne : septembre 2010

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