Essai Alfa Romeo 156 GTA Sportwagon 2002 : affolante !

 
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Les premières Alfa GTA virent le jour en 1965. Elaborées sur le base de la petite Giulia Sprint, elles raflèrent tout dans les courses réservées aux voitures de tourisme. 37 ans après, c'est la belle 156 qui se charge de faire revivre le sigle mythique, mais cette fois... sur la route.

 

Date de commercialisation : février 2002 / Date de l'essai : juin 2002

 
Essai Alfa Romeo 156 GTA Sportwagon 2002
 
 

Fort de sa santé retrouvée, Alfa Romeo fait preuve d'un peu plus d'audace avec cette Alfa Roméo 156 GTA déclinée, pour le plus grand bonheur des amoureux de la chose automobile, à la fois en berline et en break Sportwagon.
GTA, cela veut tout simplement dire "Grand Tourisme Allégé". Autant dire tout de suite que la 156 GTA ne respecte pas à la lettre toute la signification de ce sigle mythique. Car la version break que nous avons eu le plaisir (intense !) d'essayer pèse 1 400 kg, soit 65 kg de plus que la 156 Sportwagon de base, animée par un 2.0 l de 165 ch. La 156 est en effet une vraie sportive, mais une sportive bourgeoise qui soigne autant son look que son niveau d'équipement. De toute manière, quand on a sous son capot un splendide V6 de 250 ch, 65 malheureux petits kilos de plus, c'est peanuts ! 
 

 


 

Puce rouge LE PHYSIQUE DE L'EMPLOI

 
Essai Alfa Romeo 156 GTA Sportwagon 2002 (1)
 
 

Tout le monde s'accorde à dire que les Alfa Romeo 156 berlines et breaks sont de très belles voitures, peut-être même les plus belles ! Sur la 156 GTA, les stylistes se sont donc attachés à ne pas surcharger la ligne, mais plutôt à la magnifier. Le résultat est tout de même spectaculaire, un peu trop même pour certains !

 

Plus basse et plus large de 20 mm, l'Ala Romeo 156 GTA, même à l'arrêt, semble coller à la route. Les ailes surdimensionnées sont parfaitement remplies par de magnifiques jantes alu spécifiques, très généreusement ajourées pour donner de l'air à d'énormes disques pincés par des étriers Brembo rouges. Ailes avant et arrière sont réunies par des jupes latérales dont les ouïes sont... factices. Il n'en va pas de même pour l'énorme prise d'air avant qui repousse les phares antibrouillard à chaque extrémité du spoiler. Raclant presque le bitume, ce dernier impose une certaine prudence dans les descentes de parking ou à l'attaque des ralentisseurs.

 

A l'arrière de l'Alfa Romeo 156 GTA, le bouclier, ajouré lui-aussi, intègre une aile de grande dimension dont la fonction aérodynamique est de canaliser l'air en provenance de la partie avant de la voiture. En compétition, cet accessoire qui se charge de plaquer un peu plus au sol l'arrière de la voiture au fur et à mesure que la vitesse augmente, s'appelle un "extracteur". Peu importe s'il joue le même rôle ici, ça "fait" course, c'est très beau et c'est là l'essentiel !

 


 

Puce rouge LE MEILLEUR DES V6, LE PLUS BEAU AUSSI

 
Essai Alfa Romeo 156 GTA Sportwagon 2002 (2)
 
 

L'âme d'une Alfa Romeo sportive, c'est son moteur ! Celui de la 156 GTA est une pure merveille. Non seulement il "pousse" très, très, fort, mais il est, de plus, aussi beau à regarder qu'à entendre. Capot soulevé, on reste baba devant les magnifiques pipes d'admission chromée. Et une fois le contact mis, même sur le ralenti, ce sont les sonorités graves qui émanent de la double sortie d'échappement chromée qui vous envoûtent.

 

Le V6 3,2 l de la 156 GTA est une évolution du V6 3.0 l de 220 ch monté sur la berline 166 et le coupé Gtv. Pour faire passer sa puissance à 250 ch, les motoristes d'Alfa Romeo auraient pu se contenter de jouer sur la distribution, l'alimentation et l'électronique. La puissance recherchée aurait été au rendez-vous, mais sans doute pas l'agrément, par la faute d'un couple trop haut perché. Les ingénieurs ont donc décidé de jouer également sur l'augmentation de la course des pistons (et donc de la cylindrée) afin d'obtenir des valeurs élevées, mais disponibles dès les plus bas régimes. On verra plus loin que cet objectif a été largement atteint.

 


 

Puce rouge UN HABITACLE RÉSOLUMENT SPORTIF... LUXUEUX AUSSI !

 
Essai Alfa Romeo 156 GTA Sportwagon 2002 (5)
 
 

Cuir noir pour les sièges baquets dont les stries horizontales d'inspiration rétro se marient fort bien avec les gros compteurs ronds, plastique uniformément noir pour la planche de bord, dont le très (trop ?) gros grainage est censé limiter la réverbération du soleil, "alu anodisé" pour la console centrale et l'entourage du levier de vitesses, aluminium à "trous-trous" pour le pédalier... Le ton est donné !

 

Mais cette ambiance très sportive fait également la part belle à l'équipement :

  • climatisation automatique bi-zone ;
  • sièges avant chauffants ;
  • système hi-fi Bose à 8 haut-parleurs ;
  • airbags frontaux, latéraux et rideaux ;
  • vitres (4) et rétroviseurs dégivrants ;
  • ordinateur de bord ;
  • régulateur de vitesse...

A tous ces équipements montés de série vous pouvez encore rajouter en option le système de navigation Connect Nav, un toit ouvrant en verre et quelques autres bricoles. Pas étonnant que l'Alfa Romeo GTA soit lourde !

 

L'habitabilité n'a jamais été le point fort de la 156. A l'avant, on peut prendre ses aises – trop d'ailleurs car les renforts latéraux des deux baquets sont un peu trop éloignés – mais à l'arrière l'espace pour les jambes est carrément minimaliste.

 

Quant au coffre de notre Alfa Romeo 156 GTA Sportwagon, sa contenance (360 dm3) est inférieure à celui de la berline (378 dm3). Le break possède heureusement une banquette rabattable qui permet de porter le volume admissible à 1.180 dm3. Suffisant pour les sacs de golf que sont toujours censées transporter les voitures un tant soit peu haut de gamme ! 

 


 

Puce rouge PROMESSES TENUES SUR LA ROUTE

 
Essai Alfa Romeo 156 GTA Sportwagon 2002 (3)
 
 

Comme avec toutes les meilleures sportives, les irrégularités de la chaussée, sèchement ressenties à basse vitesse, s'évanouissent au fur et à mesure que le rythme s'accélère. On ne va pas s'en priver ! Le V6 est un vrai régal. Il permet d'enrouler en sixième à 2 000 tr/min et répond avec vigueur à la moindre pression du pied sur l'accélérateur.

 

Sur une petite route tourmentée, on préférera jouer de la boîte de vitesses dont les six rapports parfaitement étagés (la première un tout de même un peu trop courte) s'engagent avec fermeté et précision. Le disposition du pédalier autorise aisément le fameux "talon-pointe" qu'il est indispensable de savoir effectuer quand on se prétend "pilote".

 

La direction est un régal de précision. C'est d'ailleurs, avec ses 1,75 tours de volant de butée à butée, l'une des plus directes de la production de série. Sur le sec, la motricité est sans faille et il faut vraiment, et sans discernement, mettre plein gaz en sortie de courbe serrée pour que l'antipatinage (déconnectable) entre en action.

 

Et c'est avec une dérisoire facilité, et à des vitesses inavouables, que l'on enchaîne les successions de courbes, au son des envolées lyriques du V6. On profite alors pleinement des améliorations apportées aux suspensions déjà très sophistiquées dont bénéficient toutes les Alfa Romeo 156. A ce rythme, la consommation est vite gargantuesque, mais si c'est ça votre problème, Alfa Romeo fait aussi d'excellents "turbo-mazout". A vous de voir !!! 

 


 

Puce rouge TOUTES LES FICHES TECHNIQUES ET COTES

 
 
 
 
 
 

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