Essai Peugeot 407 SW 2004 : tendance... break

 
Marque     Modèle
 
 

Déménageurs occasionnels, passez votre chemin ! La Peugeot 407 SW a des allures de break, mais ce n'est pas un break. Pour ses concepteurs, elle n'est qu'une alternative à la berline, un véhicule tendance qui, à la manière de tous les récents breaks "style de vie" allemands et italiens, invite plus à partir en week-end qu'à se retrousser ses manches.

 

Date de commercialisation : août 2004 / Date de l'essai : septembre 2004


 

Puce rouge PEUGEOT 407 SW : SOMMAIRE

>> Conception

>> Design

>> Habitabilité

>> Equipements

>> Motorisations

>> Comportement routier

>> A retenir

 

Puce rouge CONCEPTION

 
Essai Peugeot 407 SW 2004
 
 

Station Wagon, Sportwagon, FastWagon, Multi Wagon, Estate, Clipper, Touring, Tourer, Avant, Variant, Combi… Vous l'avez sans doute remarqué, rares sont aujourd'hui les constructeurs qui osent encore appeler leurs breaks… "break". Cette terminologie définit pourtant, dixit le Grand Larousse, "une berline ou une limousine dont l'arrière présente pour le transport des marchandises un hayon relevable, une banquette amovible et un plancher".

 

C'est bien le cas de tous les "breaks" (zut, je l'ai dit !), même les plus récents, non ? Oui mais voilà, dans la définition du Larousse, il y a un mot de trop : marchandises ! Un mot qui rabaisse nos breaks (re zut !) actuels au rang de vulgaires utilitaires, ce qu'ils ne sont plus, mais alors plus du tout, à quelques rares exceptions près… dont la Peugeot 407 SW ne fait pas partie ! 

 

 

↑ Haut de page

 

Puce rouge DESIGN 

 

Le volume sacrifié au profit du style

 
Essai Peugeot 407 SW 2004 (1)
 
 

Avis aux possesseurs de breaks 406 (un vrai celui-là !) qui voudrait troquer leur auto pour une Peugeot 407 SW : si la 406 faisait passer le volume transportable avant le style, ce qui, soit dit en passant, ne faisait pas d'elle une vilaine voiture, celle qui lui succède adopte une démarche exactement inverse.

 

Résultat, alors que le break 406 offrait un coffre dont la capacité allait de 565 dm3 (sous tablette cache-bagages) à 1.660 dm3 (banquette arrière rabattue), la 406 SW se contente de 448 dm3 et 1.365 dm3. Pour mémoire, la capacité du coffre de la berline 407 est de 407 dm3. Le gain est donc minime par rapport à la berline et le déficit considérable par rapport à la 406. Cela étant dit, passons maintenant aux points positifs.

 

Le seuil du coffre est dix centimètres plus bas que sur la berline, des rails permettent de faire glisser les objets lourds, le dossier du siège passager avant se replie sur son assise pour autoriser le transport d'objets longs, la banquette arrière se replie facilement, son assise se dépose aisément et, sur toutes les versions, la lunette arrière s'ouvre indépendamment du hayon, ce qui est pratique quand la place vient à manquer.

 
 

On l'aura compris, les arguments de la Peugeot 407 SW ne se mesurent pas en dm3. La nouvelle Peugeot compte avant tout sur son physique pour séduire. Plus longue de 8,8 cm que la berline, la SW voit son porte-à-faux arrière passer de 92,2 à 1,01 m. Cet étirement de sa partie arrière fait ainsi mieux "passer" l'immense porte-à-faux avant. De profil, la Peugeot 407 SW paraît ainsi mieux équilibrée que le berline et encore plus dynamique grâce à l'élégante découpe inversée des vitres arrière de custode. 
 

 

 

↑ Haut de page

 

Puce rouge HABITABILITÉ

 

Un habitacle lumineux

 
Essai Peugeot 407 SW 2004 (7)
 
 

Le break reprend bien entendu la planche de bord de la berline. Son dessin est classique et sa présentation soignée. Volant réglable dans tous les plans et siège conducteur réglable en hauteur permettent à tous de trouver une bonne position de conduite.

 

L'empattement de la SW étant identique à celui de la berline, l'habitabilité des places arrière ne progresse pas. Les occupants de la banquette trouveront donc que l'espace réservé à leurs jambes est compté mais les plus grands apprécieront tout de même de ne plus frotter le sommet de leur crâne contre le pavillon.

 

Si la place réservée aux passagers est sensiblement identique à celle qu'offre la berline, la SW dégage cependant un plus grand sentiment d'espace. Son secret ? L'immense toit panoramique vitré qui, comme sur la 206 SW, court jusqu'aux places arrière. Voilà qui illumine l'habitacle mais afin que celui-ci ne se transforme pas en sauna par grand soleil, et pour soulager une climatisation automatique montée de série sur toutes les versions, un rideau velum coulissant commandé par un bouton à 9 positions permet d'occulter partiellement ou en totalité le toit vitré. On regrettera juste que ce fameux toit soit définitivement fixe.  

 

 

↑ Haut de page

 

Puce rouge ÉQUIPEMENTS

 

Finitions : l'embarras du choix

 
Essai Peugeot 407 SW 2004 (5)
 
 

Comme Renault, Peugeot a choisi d'assortir différentes ambiances (trois, rebaptisées ici "typages") à six niveaux d'équipement qui portent le nom de Confort, Executive, Executive Pack, Sport, Sport Pack et Griffe. Le positionnement haut de gamme de la 407 SW lui vaut d'être très correctement équipée dès le niveau de base. Au programme :

  • 7 airbags dont un monté sur la colonne de direction ;
  • l'air conditionné à régulation automatique de température ;
  • l'ordinateur de bord ;
  • les projecteurs anti-brouillard ;
  • l'ESP ;
  • la direction à assistance variable ;
  • le toit panoramique en verre ;
  • les barres de toit ;
  • la lunette arrière surteintée ouvrante ;
  • et le siège passager avant modulable.

Au fur et à mesure que l'on monte en gamme apparaissent des équipements tels que :

  • les vitres arrière électriques ;
  • le détecteur de sous-gonflage ;
  • les sièges avant électriques ;
  • le régulateur de vitesse ;

Et, sur la finition Griffe :

  • l'intérieur cuir ;
  • les sièges avant chauffants ;
  • les phares au Xénon ;
  • et le système HI FI JBL.
 

 

↑ Haut de page

 

Puce rouge MOTORISATIONS

 

6 motorisations

 
Essai Peugeot 407 SW 2004 (2)
 
 

La Peugeot 407 SW reprend bien entendu les motorisations de la berline. Glissons rapidement sur les versions essence (1.8 l 16v/116 ch, 2.0 l 16v/136 ch, 2.2 l 16v/160 ch et V6 3.0 l/211 ch) qui selon Peugeot ne devraient représenter que 17% des ventes en France.

 

En Diesel, et en attendant le beau V6 HDI étudié en commun par Ford et PSA qui fera son apparition au Mondial 2004 sur la 607, le Peugeot 407 SW a droit à deux quatre cylindres, fruits eux aussi d'une collaboration avec Ford. Le premier est un 1.6 l HDI de 110 ch et le second un 2.0 HDI de 136 ch déjà monté sur la Peugeot 307 et sur le Ford C-Max. Ces deux moteurs modernes disposent d'une fonction overboost qui offre un gain de couple temporaire lorsqu'on écrase la pédale d'accélérateur. Pratique pour les dépassements ! Pour le 1.6 l, le couple passe ainsi de 240 à 260 Nm à 1.750 tr/min et de 320 à 340 Nm à 2.000 tr/min avec le 2.0 l.

 

Compte tenu d'un poids en hausse d'environ 150 ch par rapport à la berline, ces deux turbo-Diesel font preuve d'un bon tonus. Les performances sont donc très correctes (respectivement 183 et 203 km/h en vitesse de pointe et 1000m départ arrêté couvert en 34,4 s et en 33,0 s) et les consommations restent très raisonnables, (5,6 et 6,0 l en moyenne normalisées).

 

 

↑ Haut de page

 

Puce rouge COMPORTEMENT ROUTIER 

 

Le sans-faute

 
Essai Peugeot 407 SW 2004 (3)
 
 

Peugeot est passé maître dans l'art de concevoir des voitures qui associent avec un certain génie agilité et confort. La Peugeot 407 SW n'échappe pas à la règle. Avec sa direction communicative, son train avant à triangles superposés et pivot découplé (une technique utilisée par les voitures de compétition) et son essieu arrière multibras, laPeugeot  407 SW offre un comportement rigoureux.

 

Stabilité sans faille, neutralité parfaite, mouvements de caisse maîtrisés rendent sa conduite parfaitement sécurisante même à un rythme très élevé. Le plus fort est que cette redoutable efficacité n'est pas obtenue au détriment du confort grâce à un amortissement parfaitement calibré qui "digère" toutes les irrégularité du revêtement, même les plus agressives. Chapeau bas ! Autant dire que l'ESP monté de série n'intervient que très rarement.

 

 

↑ Haut de page

 

Puce rouge À RETENIR 

 

De grandes ambitions

 
Essai Peugeot 407 SW 2004 (6)
 
 

Compte tenu de sa belle prestance, de son look original, de ses lignes équilibrées et de ses aspects (un peu) plus pratiques, le supplément de 1.300 € que réclame la Peugeot 407 SW par rapport à la berline n'apparaît pas excessif.


 

 

 

↑ Haut de page

 

Trouvez votre voiture

ou Vendre sa voiture d'occasion

D. Allignol

145 311 annonces auto

Mercedes Classe V

Voir l'annonce

Citroën C3

Voir l'annonce

Land-Rover Range rover velar

Voir l'annonce

Dacia Duster

Voir l'annonce

Renault Scenic IV

Voir l'annonce
 

Envoyer cet article à un ami

Essai Peugeot 407 SW 2004 : tendance... break

Essai (septembre 2004) : La Peugeot 407 SW a des allures de break, mais ce n'est pas un break. Elle est une alternative à la berline, un véhicule tendance qui invite à partir en week-end...