Le retour de Renault en F1 attise la curiosité. La marque française, qui avait fait ses débuts dans la discipline reine de la course automobile dans les années 70, revient en tant que constructeur dès 2016. Alors, à quoi s’attendre ?
Le budget de la marque au losange
Si Renault entend rivaliser avec les autres constructeurs vedettes en F1, il lui faudra compter pas moins de 300 millions d’euros par an. Rappelons que le Français a racheté l’écurie britannique, Lotus, qui était au bord de la banqueroute et ne pouvait plus poursuivre l’aventure en F1. La vente des moteurs V6 à Red Bull Racing et une contribution de la Formula One Management devraient alimenter le budget de Renault.
Qui seront les pilotes sur la grille de départ ?
L’écurie Haas ayant recruté Romain Grosjean, ce dernier devrait être remplacé par Jolyon Palmer, champion de GP2 en 2014. L’autre pilote de Lotus, Pastor Maldonado, lui, devrait conserver sa place et se retrouver au volant d’un prototype Renault lors de la saison 2016 de F1. Le départ du Franco-suisse chez l’Américain constitue un désavantage, mais Renault devra espérer le meilleur avec ses deux hommes en F1.
Quid du design des automobiles ?
Renault n’a pas encore levé le voile sur l’apparence de ses prototypes sur les circuits en F1. Traditionnellement, le jaune prédomine sur l’automobile. Toutefois, on retrouve souvent, mêlées au jaune, des nuances de blanc, gris ou noir. Lors du rachat de Benetton en 2002, les prototypes étaient parés de bleu et de jaune pour rendre hommage au sponsor, Mild Seven.
Un retour sur le circuit très attendu
La saison de F1 débute le 20 mars en Australie. Renault promet d’autres précisions au mois de janvier. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on a hâte de voir sa performance face aux titans que représentent Mercedes et Ferrari.
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David Lefebvre
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