La technologie de la conduite autonome plébiscitée par les conducteurs anglais

La conduite autonome attire les conducteurs, surtout les Britanniques, comme le démontrent l’organisme Society Motor Manufacturers and Traders (SMMT) et JATO Dynamics. Plus de 50 % des autos vendues sur les douze mois écoulés disposaient de cette technologie.

Conduite autonome, une technologie proposée en option

Selon les données de ces deux sociétés, la conduite autonome est proposée en option au sein des véhicules. Cependant, cela n’a pas empêché les Britanniques de dépenser plus pour bénéficier de la technologie. Ainsi, plus de 1,5 million des automobiles vendues en Angleterre comportaient au moins un programme de semi-autonomie, tel que le freinage d’urgence automatique, le système de détection d’obstacle ou encore le programme anticollision.

Le système anticollision, plus plébiscité par les conducteurs anglais

Parmi les systèmes les plus plébiscités par les Anglais pour la conduite autonome, on retrouve la technologie anticollision. Celle-ci représente un taux d’équipement de 58,1 % au sein des voitures commercialisées. Viennent ensuite le freinage automatique d’urgence, avec une proportion de 39 %, le système de détection d’obstacle (35,8 %) et le régulateur de vitesse (31,7 %).

L’autonomie des véhicules prend de l’ampleur sur le marché

Par ailleurs, selon le rapport, la technologie de la conduite autonome s’intègre de plus en plus au sein des automobiles. Alors que seulement 6,8 % des nouvelles autos disposaient d’un logiciel anticollision en Angleterre en 2010, le taux a grimpé à 58,1 % à la fin de 2015. Cela représente 1,53 million de machines.

Une technologie préventive en termes d’accidents

Enfin, selon les estimations de la SMMT, la technologie de la conduite autonome devrait permettre d’abaisser considérablement le nombre d’accidents sur les routes. En effet, la société prévoit que si les automobiles entièrement autonomes arrivent sur les routes d’ici 2020, le nombre de collisions chutera de 25 000 par an en Grande-Bretagne. Cela voudrait dire qu’il y aurait 2 500 moins de décès liés aux collisions.