Transport électrique : les initiatives des grandes villes en Europe

L’Institut d’aménagement et d’urbanisme avance que le transport électrique est au ralenti en Île-de-France ainsi qu’à Londres, Madrid et Berlin. Il en profite pour parler des différentes initiatives qui ont néanmoins vu le jour dans ce domaine.

Transport urbain : le vélo en libre-service et électrique

En matière de transport propre, Madrid a mis en place des vélos en libre-service plus récemment que dans les trois autres agglomérations. Elle se démarque par contre par le lancement d’un « système en tout assistance électrique ». L’offre de la Capitale allemande, quant à elle, se veut mixte : vélos classiques et à assistance électrique. Par contre, il n’existe pas encore de services de ce type dans les villes anglaise et française.

L’acquisition de véhicules électriques en Europe

Les quatre métropoles ont mis en place de nombreux programmes incitant à l’acquisition de véhicules électriques. Ainsi les professionnels et particuliers peuvent profiter de remises tarifaires, d’aides à l’achat, de couloirs de bus pour circuler ou encore de stationnement gratuit. Cependant, l’organisation précise que ce marché du transport électrique demeure minoritaire. Les ventes de véhicules électriques seraient, pour l’heure, en deçà des attentes.

Mobilité urbaine : qu’en est-il de l’autopartage ?

En ce qui concerne le transport partagé, les pouvoirs publics des métropoles allemande et espagnole « semblent moins volontaires » que ceux des capitales anglaise et française. Néanmoins, elles bénéficient d’une offre d’autopartage électrique privée sans station. Si l’organisme de transport londonien, Bluecity, rencontre quelques difficultés à s’installer, en Île-de-France, Autolib’ arrive à s’étendre à l’ensemble de la métropole et parvient à grappiller des parts de marché.

Quels sont les facteurs pénalisant l’électromobilité ?

Le transport électrique en Europe peinerait à gagner du terrain à cause d’un « manque de fiabilité des systèmes informatiques » et de contrariétés au niveau de la gestion de l’infrastructure, indique l’Institut d’aménagement et d’urbanisme. L’électromobilité serait aussi pénalisée par un « retard d’équipement public de recharge ».

Source : iau-idf.fr