Voiture autonome, Volvo et Uber collaborent pour l'autonomie des véhicules

Volvo et Uber ont annoncé un partenariat pour développer le secteur de la voiture autonome. Le but est de proposer des automobiles autonomes comme moyen de locomotion.

La voiture autonome, un défi pour les deux sociétés

À travers cette collaboration, le constructeur suédois et le service de voiturage américain souhaitent relever le défi de la voiture autonome, qui est au centre des préoccupations des fabricants automobiles. Ce projet commun centré sur l’autonomie des véhicules représente un investissement de 300 millions de dollars, selon un communiqué. Cependant, on apprend que les deux sociétés associeront leurs méthodes en matière de voitures autonomes. L’Américain intégrera donc ses propres systèmes d’autonomie aux véhicules du groupe suédois.

Voitures autonomes, un moyen de réduire le nombre d’accidents ?

Selon Travis Kalanick, le patron d’Uber, les accidents de la route coûtent la vie à plus d’un million de personnes tous les ans. D’ailleurs, une étude avait précédemment révélé que les erreurs humaines sont en cause dans 90 % des collisions. La voiture autonome serait donc un moyen de réduire le nombre de collisions. En effet, comme l’a souligné le gouvernement français dans un communiqué, les voitures autonomes devraient pouvoir commettre moins d’erreurs que les humains, car elles ne seront pas en proie à la fatigue ou encore la distraction.

Autonomie : le premier véhicule testé en Suède

Depuis 2014, la première voiture autonome de Volvo est testée par les ingénieurs du groupe à Göteborg, dans le sud-ouest de la Suède. Il est prévu que le modèle soit confié à des « conducteurs ordinaires » habitant cette ville ou encore Londres. Par ailleurs, le service de voiturage teste, de son côté, un prototype en conditions réelles à Pittsburgh, situé dans le nord-est de la Pennsylvanie. Ce prototype de voiture autonome a été dévoilé au mois de mai 2016.

Un lobby créé aux États-Unis

D’autre part, toujours dans le cadre du développement de la voiture autonome, les deux sociétés ont créé un lobby aux États-Unis en avril dernier, « en faveur des voitures pilotées par un ordinateur ». Celui-ci a été fondé en collaboration avec Lyft, Ford et Google.