Chambres de service : la valeur marchande demeure élevée en région parisienne

La chambre des notaires de Paris Ile-de-France a étudié les échanges de chambres de service dans la capitale. Les chiffres qu’elle publie démontrent que les coûts y restent élevés malgré les conditions de ce type d’habitat.

Prix médian des chambres de service : multiplié par trois

Le prix médian des chambres de service, en 2008, s’est révélé être trois fois plus élevé que dix ans auparavant. En comparaison, sur la même période, le tarif des appartements a été multiplié par 2.75. Après avoir résisté à la crise, entre 2008 et 2009, la valeur marchande des chambres de service a repris sa progression.

Une solidité expliquée par la chambre des notaires

Les chambres de service trouvent preneurs alors qu’ils ne permettent pas d’être exploités en location. Elles sont, selon l’étude, dénuées de confort. Malgré cette caractéristique, il s’en est, tout de même, vendu un sur cinq dans le seizième arrondissement en 2015. La raison avancée par la chambre des notaires est la proximité avec des lycées de renom tels que Louis-le-Grand ou Henri IV.

Demeures nichées sous les toits parisiens

Les chambres de service sont nichées sous les toits des immeubles haussmanniens de la capitale. De plus, la définition inclut tout « petit logement sans confort d'une surface inférieure à 15 m2, dépourvu de salle de bain » avec des toilettes communes. Les espaces déclarés en studios, mais inférieurs à 15 m2 situés au-dessus du 4e étage et sans salle de bain en font aussi partie.

Ces logements affichent exiguïté, inconfort et… résistance

Le coût des chambres de service demeurent élevé malgré le manque de commodité. Ce type d’habitat s’adresse à un marché très spécifique. Ce qui explique sa résistance à l’épreuve des crises rencontrées.