Kawasaki Ninja 250R : pour les débutants... mais pas seulement !

 
Marque     Modèle
 
 

Séduire les citadins, les apprentis motards et les femmes, voilà la mission de la Ninja 250R, une petite moto qui fait son entrée dans une classe de cylindrée trustée par les scooters GT.

 
 

Abstraction faite de quelques machines très spécialisées (cross, enduro, trial…), pour la plupart non homologuées, le marché français du « quart de litre » ne comptait jusqu’alors qu’une seule moto, l’élégante Yamaha YBR 250, une moto basique que ses caractéristiques moteur (un monocylindre refroidi par air de 21 ch seulement) et son prix de vente élevé (4.490 €) condamnent pratiquement à l’anonymat.

Aujourd’hui, c’est au tour de Kawasaki de s’attaquer à la mini-niche des 250 cm3, mais d’une manière plus « sexy » et avec des arguments qui semblent un peu plus convaincants. Reste que le pari de Kawasaki est risqué car, si le Japon et quelques pays européens du sud, l’Espagne en particulier, sont particulièrement friands de motos de 250 cm3, ces dernières sont boudées en France où la clientèle leur préfère les gros scooters GT tandis que les jeunes permis préfèrent se rabattre sur de « grosses » motos bridées à 34 ch qui peuvent retrouver leur puissance initiale dès la deuxième année qui suit l’obtention du permis moto.

 
 
Kawa ninja_1
Une vraie gueule de supersport
Pour séduire, la Kawasaki Ninja 250R compte d’abord sur son look ! Grâce à l’allure résolument supersport que lui confère son carénage intégral, sa selle à double étage et ses roues de 17’’, elle fait immanquablement penser à ses très violentes grandes sœurs, les Ninja ZX-6R 600 cm3 et ZX-10R 1 000 cm3. De quoi flatter l’ego de ses futurs propriétaires !
Reste que sous cette allure sportive se dissimule une moto qui se veut accessible à tous et à toutes. En plus d’être compacte, la Ninja 2505 est aussi légère et très basse de selle ce qui conviendra aux plus petits gabarits. De plus, et contrairement à ce que laisse supposer son look de sportive, elle offre, grâce à un guidon placé en position haute, une position de conduite naturelle et sans appui prononcé sur les poignets. Un gage de confort pour ceux qui cantonneront leur Ninja 250R à une utilisation essentiellement citadine.
 
 
Kawa ninja_2
Petite mais efficace
Invité par Kawasaki, avec une dizaine de confrères aux environs des spectaculaires gorges du Verdon, pour essayer l’ensemble de sa gamme route, c’est avec une imposante 1400 GTR que je m’attaque au véritable « scenic railway » que constituent les petites routes de l’arrière pays varois. Il me faut donc attendre la première étape pour échanger mon « TGV sur deux roues » contre la petite Ninja qui est la seule réelle grosse nouveauté de ces essais.

Passer d’une moto qui dépasse les 300 kg tous pleins faits à une petite machine qui n’accuse que 154 kg sur la balance est quelque peu déstabilisant. On a presque l’impression de se retrouver sur son tout premier cyclomoteur ! Un sentiment qui s’évanouit bien vite dès les premiers virages où la Ninja 250R vous démontre bien vite qu’elle n’est pas un jouet, mais bel et bien une véritable moto, et sacrément efficace de surcroît !

Un poids plume, des suspensions avant et arrière parfaitement accordées et qui offrent, soi dit en passant, un confort étonnant sur les mauvais revêtement, un cadre rigide … Tous les ingrédients sont réunis pour autoriser la Ninja 250R à virevolter d’un virage à l’autre en manifestant une facilité désarmante à changer d’angle.
Reste que pour suivre le rythme des autres essayeurs qui disposent au minimum de 400 cm3 de plus que moi, je dois me cracher dans les mains et pousser le petit 250 cm3 dans ses derniers retranchements, quitte à rentrer quatre rapports et faire cirer l’embrayage, même en première, pour rester « dans les tours » à la sortie des épingles les plus serrées.
 
 
Kawa ninja_5
La ville aussi est aussi son domaine
Si elle est aussi amusante que saine à piloter sportivement sur les petites départementales, la Ninja 250R a un second terrain de jeu où elle excelle : la ville. L’étroitesse de son carénage lui permet de se glisser entre les files de voitures sans appréhension tandis que son court rayon de braquage lui permet les manœuvres les plus délicates. Compte tenu du poids limité, le simple disque avant est largement suffisant pour obtenir de franche décélération. De plus l’attaque du levier est suffisamment douce pour ne pas courir le risque de bloquer la roue avant lors d’un freinage d’urgence.

Quant aux voies rapides, elles sont également ouvertes à la Ninja 250R puisqu’il est possible de soutenir sans problème un bon 140 km/h, le buste droit et une bonne vingtaine de km/h supplémentaires en se couchant sur le réservoir.
Au final, et en dépit de son allure sportive, la Kawasaki Ninja 250R sait fait preuve d’une bonne polyvalence, à défaut d’être particulièrement pratique. Entre le choix raisonnable d’un gros scooter équipé d’un grand coffre sous la selle et le choix passion d’une Ninja 250R qui vous imposera le sac à dos pour vos trajets quotidiens, à vous de choisir !

 

Trouvez votre voiture

ou Vendre sa voiture d'occasion

D.Allignol

175 841 annonces auto

Mercedes Classe A

Voir l'annonce

Volkswagen Golf

Voir l'annonce

BMW Série 1

Voir l'annonce

Renault Mégane

Voir l'annonce

Mini Cooper D

Voir l'annonce
 

Envoyer cet article à un ami

Kawasaki Ninja 250R : pour les débutants... mais pas seulement !

Essai : la Kawasaki Ninja 250R. Notre spécialiste a testé pour vous la Kawasaki Ninja 250 R.