Oliver
Stone,
Antony
Hopkins,
une
rencontre
de
légende
9
août
1974
:
Richard
Nixon
(Anthony
Hopkins),
président
des
Etats-Unis,
vient
de
démissionner,
fait
unique
dans
l'histoire.
Les
Américains,
encore
traumatisés
par
l'assassinat
de
John
F.
Kennedy
puis
par
la
guerre
du
Vietnam,
subissent,
abasourdis,
les
révélations
du
scandale
du
Watergate,
mettant
à
jour
les
agissements
troubles
de
leur
dirigeant...
Le
film
parvient
à
faim
de
Nixon
un
personnage
digne
de
Shakespeare,
qu'Anthony
Hopkins
interprète
avec
une
servilité
magnifique
et
un
éternel
sourire
crispé.
Le
moment
le
plus
shakespearien
du
film.
c'est
évidemment
celui
où
le
héros.
foudroyé.
S'effondre:
forcé
de
signer
sa
démission.
Nixon
s'agenouille
avec
Kissinger.
éclate
en
sanglots
et
se
met
à
prier.
Qui
implore-t-il
à
cet
instant
?
L'idéal
qu'il
a
trahi
ou
le
dieu
qui
l'a
abandonné
?
En
fait.
ce
film
ne
traite
pas
de
Nixon.
Il
parle
d'.
un
»
Nixon,
exactement
comme
on
dit
en
français
un
Tartuffe
pour
exprimer
l'hypocrisie,
ou
un
Oblomov
en
russe
pour
symboliser
l'indolence.
Un
Nixon
ce
Sera
désormais
un
ètrc
politique
aux
facettes
multiples
et
contradictoires.
Désespérant
et
désespéré.
Souffrant
du
passé
et
craignant
l'a%
enir.
Un
étre
d'exception,
sans
rien
d'exceptionnel...
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