Crédit immobilier : les indicateurs sont à la baisse selon l'Anil

Vous souhaitez acheter une maison ? Le moment est opportun pour souscrire à un crédit immobilier ! Selon l’indicateur de l’Anil, les banques ont encore baissé leurs taux au premier trimestre 2015, alors que les barèmes étaient déjà très bas en 2014. D’ailleurs, les différences entre les taux de crédit immobilier proposés l’an dernier et ceux pratiqués en ce début d’année sont surprenantes. Zoom sur ce rapport de l’Agence nationale d’information sur le logement (Anil).

Chaque trimestre, l’Anil passe en revue les taux de crédit immobilier pratiqués par le Crédit Foncier, la Caisse d’Épargne et la Banque Postale, entre autres. Ainsi, le Crédit Foncier propose un crédit immobilier à 2,05 % et le Crédit Agricole, 2 % ; ce qui représente des baisses de 35 points de base. La Banque Postale propose quant à elle, un niveau d’intérêt moyen de 2,05 %, contre 2,10 % pour la Caisse d’Épargne, toujours selon l’Anil.

Du côté des taux fixes sur 15 ans, l’Anil fait état de 2 % au plus bas au Crédit Agricole et 3,75 % au maximum chez la Banque Postale. Pour ce qui est des taux variables, l’Anil note que le Crédit Agricole propose un taux de crédit immobilier minimal de 1,55 %. Cetelem pratique des taux de crédit immobilier de 1,75 %, tandis que l’on peut obtenir 1,80 % à la Caisse d’Épargne.

Par ailleurs, l’Anil souligne que les prêts à l’accession sociale sont plus attractifs. À savoir que ce type d’emprunt permet aux acheteurs de profiter des aides personnalisées au logement (APL). Ainsi, les futurs acquéreurs peuvent prétendre à 2 % chez le Crédit Agricole, 2,05 % à la Banque Postale et au Crédit Foncier, 2,10 % chez la Caisse d’Épargne et 2,25 % chez le Crédit Mutuel.

Enfin, l’Anil souligne que cette baisse des taux de crédit immobilier « ainsi que l’évolution des aides aux primo-accédants et aux investisseurs », sont de nature « à consolider une production mensuelle de crédit à l’habitat au-delà du niveau moyen constaté sur ces 10 dernières années, à savoir 10 milliards d’euros ». Il faut donc profiter de la baisse des niveaux de crédit immobilier !