Dérivé de l’Aprilia Atlantic 500, gros scooter GT à succès du constructeur italien, l’Atlantic 125 ressemble à la grenouille qui voudrait se faire aussi grosse que le bœuf.
Mais ici point de démesure, les ingénieurs d’Aprilia se sont arrêtés avant. Il en résulte un gros scooter, d’un gabarit assez important pour être flatteur mais assez contenu pour rester maniable et utilisable au quotidien.
De loin, l’Aprilia Atlantic 125 ressemble à beaucoup de scooters GT : imposant, avec un grand pare-brise et des rétros solidaires du tablier.
Les optiques de phares sont grandes, d’une forme plutôt douce et sans agressivité, voilà qui change des XMax et consorts.
Ici, point de sport. L’Aprilia Atlantic n’est pas là pour ça. Son rôle c’est de vous emmener où vous voulez aller, sans fatigue, quelle que soit la distance, dans une ambiance de sécurité absolue. Le large tablier et le grand pare-brise sont donc bien adaptés à leur fonction, semblant procurer une bonne protection.
Les flancs larges laissent augurer d’un coffre au volume généreux tandis que les couleurs neutres apportent une certaine sobriété à ce véhicule qui se veut très « first class ».
Le dessin de la selle laisse lui aussi à penser que le confort du conducteur et du passager présida à la conception de ce scooter. Selle large, repose-pieds spacieux, grand coffre sous la selle pouvant contenir un intégral et un jet, prise 12v pour recharger un téléphone portable : les équipements sont nombreux et bien pensés, à l’image de la boite à gants qui ferme à clés.
En voyage sur l’Atlantic
En montant sur l’Atlantic, on s’aperçoit que son gabarit n’est pas si imposant, et qu’il est finalement bien proportionné.
Comme on pouvait s’y attendre, la selle est très confortable, que ce soit du côté conducteur ou du côté passager.
Les commandes sont bien conçues, à l’exception de celle des appels de phares, mal placée.
Les compteurs sont un peu décevants. Il manque un compte-tours mais il y a un compteur de vitesse, une jauge à essence et une jauge de température. Une horloge digitale et deux totaliseurs (dont un partiel) analogiques complètent ce tableau de bord qui, s’il est complet et lisible, est un peu triste.
Sur la route, l’Atlantic125 se montre d’abord plus agile qu’il n’en a l’air.
En ville, il reste assez alerte et facile à mener, même quand il faut se faufiler entre les files de voitures. Son moteur n’est pas un foudre de guerre mais il remplit son office sans encombre.
Une fois sorti de la ville, la protection se révèle excellente et permet en effet de voyager longtemps sans avoir à subir le vent dans le casque.
Le pare-brise et le tablier protègent également du froid. Si cela n’est pas suffisant, il est possible de piocher dans le catalogue Aprilia : tablier pour protéger les jambes, pare-brise plus grand, top-case ou encore interface pour brancher un téléphone portable sont en effet disponibles en option.