En octobre 2016, une conférence de mi-parcours sur le projet européen ELSA (Energy Local Storage Advanced system) a eu lieu à la Maison des Travaux Publics à Paris. Les premiers enseignements des expérimentations effectuées par le groupement ont été présentés.
Une assemblée pour présenter les premiers résultats du projet ELSA
Lors de ce rassemblement, les organisations regroupées au sein du projet ELSA ont présenté les retombées de la première phase de tests de leur système utilisant des batteries de seconde vie des Renault Kangoo Z.E. et Nissan Leaf. C’est le directeur de l’Association Européenne de Stockage d’Énergie (EASE), Michael Lippert, qui a ouvert l’évènement axé sur l’évolutivité, la sécurité et l’écologie du projet en matière d’emmagasinage énergétique.
Le dispositif de stockage d’énergie comme présenté à la conférence
Éric Portales, Coordinateur du projet ELSA de Bouygues Énergies & Services, avance que le groupement emmène « les solutions de stockage réparti d’électricité à maturité » à travers cette initiative. En réponse aux actuels besoins de développement, les batteries de seconde vie sont couplées avec des technologies de l’information et de la communication (TIC) qui se veulent innovantes pour la gestion énergétique.
Chaque batterie qui compose l’unité ELSA a été directement récupérée d’un véhicule électrique et n’a eu besoin d’aucune modification préalable. À travers ce procédé, le projet ELSA augmente la longévité de la batterie du véhicule électrique en amont de la phase finale de recyclage. Les solutions d’emmagasinage stationnaire de l’énergie qui y sont développées se veulent « économiques et efficientes ».
Plus de détails sur cette entreprise
Lors de cet évènement, les objectifs principaux du projet ELSA ont aussi été précisés. Cette démarche européenne a pour but d’accroitre la production d’énergies renouvelables et d’activer la transition vers des réseaux intelligents.
Source : media.renault.com
David Lefebvre
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