D’après les statistiques dévoilées par l’Insee, la part des voitures particulières roulant au diesel a reculé en France en 2017. Il s’agit d’une première depuis 1990.
Après 19 900 millions en 2016, le nombre des voitures diesel a reculé à 19 855 millions en 2017, selon les récents chiffres. Depuis 1990, soit le début de la série de statistiques publiées par l’Insee, c’est la première fois qu’une baisse est observée. Pour expliquer cette régression, les experts du secteur citent l’inquiétude des consommateurs concernant à l’augmentation des tarifs du gazole dans l’Hexagone.
De son côté, l’ACEA (Association des constructeurs européens d’automobiles) note aussi un recul au niveau des immatriculations de voitures neuves roulant au diesel. Alors que les ventes d’automobiles neuves ont crû de 6,5 % de janvier à septembre 2018, celles du diesel sont passées sous les 40 %. À titre de comparaison, elles représentaient 73 % des immatriculations en 2012.
Si l’on fait un retour dans le passé, quelques années de cela, l’État encourageait les Français à acheter des voitures fonctionnant au diesel, car ce carburant était censé disposer d’une empreinte carbone plus basse par rapport aux autres. À partir de 2014, c’est un revirement de situation qui a eu lieu auprès des politiques publiques, après qu’il a été constaté que le diesel était la cause d’émission de gaz dangereux pour la santé.
Pour la troisième année consécutive, les voitures essence connaissent un essor au sein de l’Hexagone. Selon les statistiques rendues publiques par l’Insee, ce sont 12,67 millions de véhicules carburant à l’essence qui ont trouvé preneurs sur le marché.
Martine Bonnet