Lors de son gros restylage en 2007, le Burgman 125 a conservé les recettes qui en ont fait un scooter qu’on croise à tous les coins de rue ou presque. Design, équipement, moteur, il a changé sans renier son passé ni son comportement de GT qui sait se faufiler quand le besoin s’en fait sentir.
Le modèle 2008 conserve ces modifications qui rendent le Burgman moderne. Pour commencer, la selle a gagné 3 cm en 2007, rendant la position plus agréable et les véhicule toujours aussi accessible.
Les ouvertures sur les côtés du plancher permettent par exemple de poser ses pieds au sol sans aucun problème, rendant le Burgman facile à manœuvrer quelque soit le gabarit du conducteur.
Pour ajouter au confort, la selle dispose d’un petit dosseret, qui même s’il est petit, permet un bon calage du postérieur.
En selle, on constate d’abord que le tableau de bord n’est malheureusement pas passé au digital, alors que tous ses concurrents oui. S’il reste lisible pour les informations les plus importantes, il fait quand même encore un peu « vieillot ».
Au centre, un grand tachymètre affiche également l’heure et les totaliseurs kilométriques (total et partiel).
À gauche il y a une jauge de température ; et à droite, une jauge à essence. C’est tout !
Concernant les voyants, clignotants, pleins phares, huile et injection sont présents. Ce niveau d’équipement et sa qualité ne jouent pas en faveur du scooter Suzuki.
Là où le Burgman se rattrape, c’est en revanche sur les rangements, qui sont nombreux et bien pensés. Le conducteur a à sa portée un grand rangement équipé d’une prise allume-cigares mais aussi de deux vide-poches sur les côtés. Le coffre sous la selle est simplement immense, avec la possibilité de mettre deux casques intégraux dedans, ou un ordinateur portable dans sa sacoche, ou encore un gros attaché-case.
Au rang des regrets, la bulle protège bien, mais sans plus. On peut cependant aborder les longs trajets sans appréhension.