Après l’Hexagone, c’est au tour de la capitale britannique de vouloir arrêter la vente des voitures diesel et essence. Cette mesure fait partie du plan de lutte de la mégapole contre la pollution atmosphérique.
Avec la France et l’Allemagne, le Royaume-Uni fait partie des cinq pays mis en garde par la Commission européenne pour la qualité de l’air. La ville londonienne envisage donc de bannir la commercialisation des voitures diesel et essence d’ici 2040. Le but est de limiter les émissions de dioxyde d’azote (NO2), un gaz toxique rejeté par les voitures et les camions.
En mai 2017, la capitale britannique avait publié une première version de son programme pour lutter contre la pollution atmosphérique. Parmi les mesures envisagées, il y avait la création de « zones air propre », au sein desquelles les voitures ne respectant pas certaines normes antipollution seraient taxées. Le gouvernement prévoyait également d’augmenter les subventions pour l’achat des véhicules électriques au déficit des modèles diesel et essence.
Un peu plus tôt, en avril 2017, le maire de la ville, Sadiq Khan, avait proposé la conception d’une zone à ultra basse émission à compter de 2019. Il avait également souligné que la circulation des bus et des taxis fonctionnant avec le diesel serait arrêtée. En effet, ce carburant rejetterait trois fois plus de NO2 que l’essence, selon les recherches.
De son côté, la France veut aussi bannir les voitures diesel et essence sur son marché d’ici 2040. Le 6 juillet 2017, Nicolas Hulot, Ministre de la Transition écologique, avait annoncé une série de mesures pour transformer le secteur de l’automobile et encourager l’utilisation de véhicules plus verts.
David Lefebvre