Depuis quelques mois, la plupart des automobiles qui arrivent sur le marché sont équipées d’une interface tactile. Les manufacturiers de véhicules intègrent de plus en plus de composants électroniques et de dispositifs informatiques à l’intérieur de leurs produits. Tous ces systèmes embarqués utilisent les mêmes principes que les tablettes et smartphones disponibles dans le commerce. En revanche, ces interfaces sont de plus en plus décriées comme une importante source de distraction pour les conducteurs. Volvo est bien conscient des enjeux de la présence grandissante du numérique dans son secteur d’activité et veut convaincre les automobilistes de la supériorité de sa technologie.
Selon Thomas Ingenlath, responsable du design et de la conception chez Volvo, l’entreprise suédoise a réussi à créer un environnement virtuel performant. L’interface personne-machine a été élaborée comme une aide à la conduite simple, rapide et intuitive. Ces critères d’évaluations sont particulièrement importants pour promouvoir la sécurité d’utilisation de ce système d’info divertissement. Volvo veut limiter les risques d’accident en conservant l’ensemble des fonctionnalités sur un seul écran.
L’interface tactile de Volvo est censée éviter à l’automobiliste de naviguer fréquemment entre les différents menus et fenêtres numériques. Le ressenti de l’utilisateur et la facilité d’effectuer des réglages, pendant que la voiture est en mouvement, deviennent des facteurs d’achat. La firme suédoise possédera un avantage concurrentiel si son ordinateur de bord est jugé plus efficace par les conducteurs.
Après la grand-messe de Genève, l’interface de Volvo sera installée sur l’ensemble de la production de son SUV modèle XC90. Ce 4x4 urbain devrait arriver sur les routes dans le courant de l’année en cours. Dans cette guerre technologique, il reviendra aux automobilistes de décider de la fiabilité de ce système de commande.
© AFPRELAXNEWS
Martine Bonnet