Nouvelle Yamaha XJ6 Diversion : polyvalente, pas basique !

 
Marque     Modèle
 
 

Retirée du catalogue Yamaha en 2004, la première et très utilitaire Diversion fait son retour sous une forme beaucoup plus excitante mais toujours aussi accessible… dans tous les sens du terme !

 
 
Yamaha XJ6 Diversion 6.jpg
Avec sa nouvelle XJ6 Diversion, Yamaha entend combler les attentes des motards aussi bien débutants qu’expérimentés, qui trouvent les roadsters 600 cm3 de sa gamme (FZ6 N S2 et FZ6 Fazer S2) un peu trop sportifs, et qui en ont boudé une déclinaison assagie (78 au lieu de 98 ch), mais dont la partie-cycle restait toujours un peu radicale.
Depuis le retrait de la première XJ 600 Diversion, lancée en 1992 et sacrifiée en 2004 en raison de normes antipollution auxquelles elle ne pouvait plus satisfaire à cause de son 4 cylindres à carburateurs et à refroidissement par air, il manquait donc dans la gamme Yamaha une moto de moyenne cylindrée, simple, confortable, facile de prise en main mais tout de même plaisante à piloter.
Une nécessité presque « vitale » pour contrer l’insolent succès de la Kawasaki ER-6n et, dans une moindre mesure, celui de l’indémodable Suzuki Bandit, fort habilement remise au goût du jour en 2007 (passage de 600 à 650 cm3, injection électronique, refroidissement liquide…).
 
 

Un look dynamique et valorisant
 
 
Yamaha XJ6 Diversion 1.jpg
La nouvelle XJ6 Diversion vient donc à point nommé combler ce vide avec ses lignes modernes et son 4 cylindres « coupleux » qui font bien vite oublier l’aspect basique et les performances modestes d’une désormais lointaine aïeule qui n’avait guère d’autres prétentions que de séduire par son côté « bonne à tout faire ».
Tout aussi polyvalente, la nouvelle Diversion n’en est pas moins beaucoup plus sexy et désirable ! Elaborée sur la base du roadster « naked » XJ6, elle se distingue par le dynamisme de sa silhouette qui doit beaucoup à une partie arrière particulièrement effilée, en contraste avec un avant plus imposant, mais que les lignes agréablement dessinées du semi-carénage dont elle est équipée ne rendent pas pour autant massif.
La XJ6 Diversion bénéficie d’un cadre en tubes d’acier à haute résistance et sa conception limitant au maximum cintrages et soudures est à l’origine de ses originaux tirants rectilignes. Boulonné en quatre points sur le cadre, le moteur contribue à l’excellente rigidité de la machine. A cela s’ajoute une géométrie calculée pour assurer à la fois maniabilité et stabilité, la hauteur très raisonnable de la selle achevant de mettre immédiatement le pilote en confiance, quel que soit son niveau d’expérience. Un pilote qui, soit dit en passant, peut régler le guidon sur deux positions afin de disposer de la position de conduite qui lui convient le mieux mais qui, s’il a de grandes jambes, aura les genoux qui butent sur le bas du semi-carénage dont les contours, heureusement, ne sont pas trop agressifs.
 
 
Yamaha XJ6 Diversion 7.jpg
Douce violence !
Si le moteur de la XJ6 Diversion a le même look que celui de la FZ6 de 98 ch, ses composants internes lui sont en revanche spécifiques et vont tous dans le sens d’une plus grande disponibilité à bas et moyen régime. Au final, plus de couple, moins de puissance (78 ch), ce qui cadre parfaitement avec la vocation de la moto.
L’embrayage est d’une bienveillante douceur, ce qui est particulièrement appréciable en ville où les arrêts et les démarrages sont fréquents. Même constat en ce qui concerne la sélection des six rapports d’une boîte rapide, précise et parfaitement étagée que l’on oublierait presque d’utiliser tant le moteur fait preuve d’une réjouissante vigueur de son régime de ralenti à la zone rouge du compte-tours.


A l’aise en ville comme sur la route
En ville, la XJ6 Diversion est comme un poisson dans l’eau. La surprenante souplesse du moteur qui accepte de repartir sans hoqueter en sixième dès 1 000 tr/min, l’extrême douceur des commandes et des suspensions, ainsi que le freinage parfaitement dosable qu’un ABS optionnel peut achever de sécuriser, la faible largeur du carénage, les rétroviseurs suffisamment hauts pour ne pas heurter ceux des voitures, la faible hauteur de la selle… tout concourt à faire de la Diversion l’engin idéal pour le « commuting », les trajets boulot-dodo en bon français.
Sur la route, le Diversion continue de séduire par la bonne protection offerte par son tête de fourche, par la neutralité de son châssis que l’on met sur l’angle avec une facilité dérisoire et par la souplesse du moteur qui permet d’enrouler tranquillement sur le sixième rapport tout en offrant toujours une réponse immédiate à la (douce !) poignée des gaz pour dépasser en toute sécurité. Et s’il vous prend l’envie d’attaquer un peu, la Diversion se prêtera également de très bonne grâce à l’exercice grâce à son équilibre et à sa mécanique qui, mine de rien, grimpe sans faiblir jusqu’à près de 12 000 tr/min… ce qui revient à dire que l’on dispose d’une plage d’utilisation de près de 10 000 tr/min !
Au final, la seule petite critique ira à la selle un peu dure qui vous tanne les fesses sur les longues étapes et vous incitera à vous arrêter toutes les deux heures ce qui, avec un peu de chance, devrait coïncider avec la nécessité de ravitailler... et les recommandations de la Prévention Routière. Ils pensent décidément à tout chez Yamaha !
 
 

Fiche technique
 
 
Yamaha XJ6 Diversion 5.jpg
Moteur : quatre cylindres en ligne, 4-temps, refroidissement par eau, 599,7 cm3, 78 ch à 10 000 tr/min, 6,1 mkg à 8 500 tr/min
Vitesse maxi : non mesurée (200 km/h environ)
Réservoir : 17,3 l
Hauteur de selle : 0,785 m
Prix : 6 499 € (sans ABS) ; 6 899 € (avec ABS)
 

Trouvez votre voiture

ou Vendre sa voiture d'occasion

D.Allignol

153 343 annonces auto

Citroën C4

Voir l'annonce

Citroën C4 Spacetourer

Voir l'annonce

Mercedes Classe V

Voir l'annonce

Nissan Micra

Voir l'annonce

Citroën C3

Voir l'annonce
 

Envoyer cet article à un ami

Nouvelle Yamaha XJ6 Diversion : polyvalente, pas basique !

Retirée du catalogue Yamaha en 2004, la première et très utilitaire Diversion fait son retour sous une forme beaucoup plus excitante mais toujours aussi accessible... dans tous les sens du terme !