Peugeot TKR: urbain et branché

Le TKR, successeur du Trekker, est un scooter à vocation résolument jeune.

Visant à concurrencer le Stunt de MBK sur le créneau des 14-18 ans, il arbore pour cela un look très actuel et des équipements prisés par sa cible. Le dessin général du TKR est d’une modernité agréable à l’œil. Les designers Peugeot ont visiblement travaillé son côté « bad boy » et son côté « street ».

Les lignes sont complexes. Beaucoup de formes se côtoient sur la face avant entre le double phare, la prise d’air à gauche, le saute-vent sur le guidon et les clignotants « cristal ».

Dernière attention, le TKR est équipé de « pads », c’est-à-dire de protections épaisses en plastique noir non peint, qui rappellent les protections des « riders » en skateboard, ou alors les sliders des pilotes de MotoGP, c’est selon. À l’avant, ce sont trois pads qui protègent le TKR, un juste au-dessus du garde-boue avant et deux sur les côtés.

Les gros pneus parachèvent ce look de baroudeur. La partie arrière est également travaillée, avec un feu arrière cristal, tout comme les discrets clignotants.

Le gros pot d’échappement est malheureusement un peu massif et vient « casser » cette ligne sportive.

En revanche, quand le moteur est démarré, le TKR se montre très fun sur la route et se joue des embouteillages avec une facilité déconcertante. Son poids de 81 kg facilite la tache du conducteur et son look valorisant permet de frimer à la terrasse des cafés.
Bien évidemment, avec une vitesse limitée à 50 km/h, difficile de parler de performances hors de la ville, mais ce n’est bien sûr pas son terrain. Pour démarrer au feu rouge par contre, le TKR répond présent !

Comme souvent chez Peugeot, le TKR est décliné en plusieurs versions ayant chacune leurs personnalités et leurs spécificités respectives.

Outre le TKR « normal », Peugeot commercialise également le TKR Furious, qui affirme encore l’identité urbaine du TKR.
Les changements concernent notamment les couleurs, gris ou noir mat dans ce cas, qui sont assorties d’accessoires anodisés rouge comme la visserie, le guidon, les cale-pieds passagers, les montants du garde-boue avant et la poignée passager.
Les clignotants avant sont désormais fumés, de nouveaux pads de protection sont installés au niveau de la selle. Le pot d’échappement est replié sur lui-même, suivant la tendance très en vogue chez les jeunes scootéristes.
Il gagne également une protection chromée, tout comme le ressort de l’amortisseur arrière. Enfin, le guidon passe au mode « naked », c’est donc un guidon de VTT anodisé rouge (ou bleu, c’est selon) avec un mini-compteur digital affichant les informations les plus importantes.
Les pneus enfin ont un profil plus routier que le TKR classique.

La troisième version du TKR est la version dénommée « R-Cup », qui rappelle bien évidemment tous les concept-cars sportifs de Peugeot en automobile (308 RC, RC « carreau » et RC « cœur »), mais également ses succès en WRC, le championnat du monde des rallyes.
Cette version se veut donc bête de course, avec un équipement qui ne dépareillerait pas dans un paddock de rallye. Les pneus adoptent alors un profil plus tout-terrain, la seule couleur disponible est le blanc, les jantes sont également blanches.
Le disque de freins avant est désormais un disque « Shuricane », d’une forme qui améliore les performances et le refroidissement, et équipé d’un étrier peint en rouge.
L’amortisseur arrière est ici à gaz avec cartouche séparée pour une meilleure tenue de route et un look plus travaillé.
L’échappement est identique à la version Furious et l’arrière de la selle adopte un matériau qui donne l’impression d’un capot de selle.