Piaggio Vespa GTS 125 : la digne descendante

Avec la Vespa GTS, Piaggio élargit le spectre d’action de son modèle phare en lui donnant des prétentions de voyageuse.
D’abord présentée en 200 m3, la 125 conserve son gabarit plus important et ses accessoires.

Question ligne, il n’y a rien à dire, les Italiens sont quand même très forts. Elle fait plus joufflue c’est sûr, mais elle n’a quand même rien perdu de sa grâce naturelle et rappelle vraiment la Vespa originelle tout en possédant une ligne très moderne.

L’avant, avec son phare rond intégré au guidon et ses clignotants très Vespa n’a rien perdu de son charme. La petite prise d’air au centre du tablier est un rappel supplémentaire. Le monobras avant, typique des Vespas modernes, ajoute au look sympa de l’engin.

Le reste de la ligne est à l’avenant, avec des courbes très « fifties », et des chromes flatteurs. Les repose-pieds passagers repliables, l’arête sur les côtés du plancher, le porte-bagages repliable, la protection du pot d’échappement ou encore les rétroviseurs sont magnifiques.

Côté pratique, le porte-bagages est monté sur ressort et ne peut donc pas servir de dosseret pour le passager, dommage. La boite à gants, toujours là, offre désormais une prise 12v, bien utile pour recharger un portable ou brancher un GPS. Les ouïes latérales situées sur les côtés du tablier permettent de diriger le flux d’air chaud vers les jambes du conducteur, utile par temps froid. Le coffre sous la selle, lui, est plutôt bien dimensionné.

Sur la route

Lorsqu’on enjambe la Piaggio Vespa GTS, la première sensation est celle d’un deux-roues plutôt haut, et d’une bonne stabilité.

Les compteurs sont magnifiques avec leur éclairage bleuté. Il y a une jauge à essence et une jauge de température en plus du tachymètre. Il y a une horloge digitale. Les voyants habituels sont situés au-dessus du compteur de vitesse.

Tout le guidon rappelle les Vespa des années 50, surtout grâce aux nombreux chromes sur les embouts de guidon, les rétroviseurs, le revêtement antidérapant sur le plancher… La finition est impressionnante.

La selle est accueillante, et la position est très… décontractée, très loin d’un X-Max par exemple, le rayon du Vespa c’est la dolce vita en scooter.

Un fois en route, on apprécie la fourche à système anti-plongée. Par contre on n’apprécie pas du tout la protection inexistante. En effet, le concept de GT est assez étrange sur cette machine qui ne propose même pas un petit saute-vent qui soulagerait les épaules du conducteur.

Ceci dit, le moteur est très sympa, communicatif et performant. Il ne vous laissera pas tomber, que ce soit au démarrage ou en reprise.

Le châssis, dérivé de celui du X9, une référence du genre, est difficile à prendre en défaut.

Pour emporter vos achats, le porte-bagages est parfait, grand, pratique, solide. Il peut supporter tout et n’importe quoi. Heureusement d’ailleurs, car si vous comptez sur le coffre sous la selle pour mettre vos achats, c’est raté, il est un peu petit.

Dernière attention, la Piaggio Vespa emmène en série une housse de selle imperméable, bien utile par temps hivernal.