Lancé en 2004, le Piaggio X8 est venu renforcer l’offre du constructeur italien en matière de scooters haut de gamme, tout en se mettant plus à la portée de tous les consommateurs.
En effet, le X9 monopolisait déjà le haut du classement des ventes de deux roues depuis quelques temps, mais Piaggio a eu l’idée de lui faire un petit frère, plus petit, plus simple, moins GT et plus urbain, le tout sans dénaturer l’esprit de la série X de Piaggio ni rogner sur le confort et la finition de son aîné.
Ainsi est né ce X8 qui a pour vocation de chasser les clients désireux d’avoir un scooter beau, bien conçu et bien équipé, mais qui ne coûte pas trop cher. Et ça fait beaucoup de monde, beaucoup de travailleurs périurbains qui ne souhaitent qu’un outil pour aller travailler et pour rentrer chez eux.
Pour ceux-là, le X8 est un sacré atout. Au niveau de son look déjà, son optique très large et ses clignotants qui remontent sur les côtés lui donnent un air sympathique sans être super-agressif, et les formes de la face avant sont en harmonie avec ces blocs phares.
Toute la partie située au-dessus des optiques est d’ailleurs noire, donnant un air « classe » au Piaggio X8. Le grand pare-brise (qui mériterait quelques centimètres de plus quand même) et les rétroviseurs attachés sur le tablier et non sur le guidon confirment ce positionnement.
Sur les côtés, les petits inserts « X8 » en simili-aluminium sont du meilleur effet.
Au niveau des pieds du conducteur, le tunnel couleur carrosserie est très réussi, même si il ne permet pas d’emmener un sac, ou alors difficilement.
De toute façon, le X8 est déjà bien fourni en matière d’espaces de rangement : une petite boite à gants bien pratique se trouve à gauche du tablier, elle offre même une prise 12v pour brancher son téléphone portable ou un GPS.
Pour les gros objets, pas de problème, le X8 est paré : son grand coffre a en effet une capacité de 56 litres, de quoi emmener deux casques intégraux. Ce grand coffre est accessible par la selle ou alors par l’arrière du scooter, et permet de loger de longs objets (une raquette de tennis par exemple).