Au niveau équipements, le X9 n’a rien à envier aux automobiles : le grand coffre sous la selle qui s’ouvre via une tirette dans la boite à gants peut contenir un casque intégral et un casque jet ou un gros attaché case. Bien sûr, le coffre est recouvert de moquette et éclairé. Il offre aussi une prise 12v pour brancher un téléphone portable ou un GPS par exemple.
La boite à gants, elle, s’ouvre en appuyant sur le contacteur. Elle est peu profonde, et permet l’ouverture du coffre sous la selle et de la trappe à essence.
Un dernier rangement est situé à gauche de la colonne de direction. C’est un petit vide-poches bien utile pour mettre un ticket de péage par exemple.
Lorsqu’on s’installe au guidon de ce gros 125, outre le pare-brise réglable, on est frappé par la taille de l’instrumentation. Des cadrans à aiguilles, des écrans digitaux, des voyants, rien ne manque !
Et ce n’est pas pour faire joli, car le Piaggio X9 est particulièrement bien fourni à ce niveau-là : jauges à essence et de température moteur, température extérieure, date, heure, totaliseurs partiels, consommation, rappels de révision, vitesse maxi enregistrée. Ouf ! Toutes ces informations sont bien utiles au quotidien, et rendent la vie et la conduite plus faciles.
D’ailleurs, à la conduite, le X9 fait tout de même son poids. Plus de 150 kg sur la balance, ça finit par se sentir à un moment. Heureusement, s’il rechigne un peu à se faufiler dans les embouteillages, il est en contrepartie très stable et ne réserve aucune mauvaise surprise.
Les roues de 14 pouces sont évidemment responsables de ce comportement, mais la suspension aussi, qui est confortable et rassurante.
Le freinage aussi, avec ses deux disques avant et surtout son système de couplage, qui permet de freiner fort sans appréhension. Une fois à l’arrêt, on peste contre le poids de ce gros GT, mais on apprécie la béquille centrale et la béquille latérale qui permettent un stationnement aisé.