2012 a rimé à une baisse du prix du mètre carré dans le secteur de l’immobilier ancien. Le bilan de l’année écoulée en termes de logements d’un certain âge ne fait donc pas mention d’une quelconque chute. Pour cause, le fléchissement s’évalue à seulement 1,9%, entraînant par la même occasion un repli des transactions à raison de 16,4%.
Ce sont surtout les ventes forcées qui ont permis à l’immobilier ancien de tenir bon l’an dernier. En effet, ces transactions sont, en quelque sorte, poussées à la suite d’un divorce, d’un décès ou encore d’une mutation professionnelle. Dans ces situations pressantes, les vendeurs se retrouvent contraints de revoir leurs montants de vente. Ceci expliquerait ainsi le maigre 1,9% relevé dans le bilan de cette agence.
Par ailleurs, en raison d’une pénurie de biens, les prix affichent une très légère baisse. L’immobilier ancien a aussi fait hésiter de nombreux acquéreurs en raison du rapport entre le montant et la surface offerte. Désormais, les vendeurs ne sont plus prêts à payer le moindre mètre carré sans porter une certaine attention au tarif.
Cependant, la donne est différente à Paris, où l’immobilier ancien a gagné quelques euros, à raison de 1,5%. Le coût de l’acquisition s’élève en moyenne à 392 433 euros. Cependant, l’Ile-de-France n’a pas dérogé à la règle en fléchissant de 1,1%. Quoi qu’il en soit, les montants affichés sur le marché des logements d’un certain âge n’affichent pas de changements flagrants, et ce, peu importe le lieu.
Quelle sera la tendance en 2013 ? Les chiffres de 2012 et la situation actuelle laissent penser que l’immobilier ancien connaîtra une certaine stagnation. Entre les vendeurs peu enclins à revoir leurs montants, les ventes forcées et les acquéreurs en quête d’espace, le fléchissement devrait se poursuivre…
Léa Genty le 27/07/2021
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