Dossier : Acheter son scooter

125 cm3 : scooter ou moto ?

 

Ras le bol de perdre des heures dans les embouteillages, de tourner en rond pour trouver une place de parking, d'arriver systématiquement en retard à tous vos rendez-vous… Et si vous passiez à la 125 cm3. Mais entre scooter et moto, votre cœur va forcément balancer ! Voici quelques conseils pour vous aider à faire le bon choix.

 
 
 

Au moment de choisir votre 125, trois critères doivent rentrer en ligne de compte : vos envies, vos besoins et, bien sûr, votre budget. Mais attention, ne choisir votre nouveau moyen de locomotion qu’en fonction de vos envies risque de vous exposer à de sérieuses désillusions. Le choisir uniquement en fonction de vos besoins risque, a contrario, de vous priver des plaisirs que procure le pilotage d’un deux roues en dehors d’une utilisation strictement citadine. Idem pour un achat effectué uniquement en fonction d’un budget à ne pas dépasser. Un petit crédit, un petit emprunt d’une centaine d’euros à un ami peut suffire à transformer un achat purement « raison » en un achat « raison… et passion ». Après tout, il n’y a pas de mal à se faire du bien.

 
 
 
 
 
La facilité d’emploi : comparé à une moto, le scooter s’impose d’abord par sa facilité de prise en main. Pas de vitesses à passer avec le pied, pas d’embrayage à la main gauche, pas de frein arrière au pied droit. Toutes ces commandes qui demandent un minimum d’accoutumance pour celui qui n’a jamais conduit qu’une voiture n’existent pas sur un scooter. Un accélérateur, deux leviers pour les freins et c’est tout ! La boîte de vitesses cède la place un variateur qui se charge de maintenir automatiquement le moteur au régime idéal tandis qu’un embrayage automatique empêche tout risque de calage au démarrage.

La propreté : entièrement caréné, le scooter met vos jambes de pantalon et vos chaussures à l’abri des projections. L’absence de sélecteur évite de plus à votre joli mocassin (celui du pied gauche) d’être taché de la vilaine marque noire laissée par le caoutchouc de la pédale. Et comme il n’y a pas de chaîne à graisser, oubliées les projections grasses qui maculent la roue arrière.

La protection : entre le tablier avant qui protège le bas du corps et le pare-brise (souvent d’origine et toujours disponible en accessoire) qui protège le torse et même la tête, le scooter permet d’affronter une petite averse sans avoir à revêtir une tenue de pluie spéciale.

La aspects pratiques : tous les scooters offrent un coffre sous leur selle. En fonction des modèles, ce coffre peut accueillir au minimum un casque jet, au maximum deux casques intégraux. A ce coffre, viennent souvent s’ajouter de pratiques rangements aménagés dans le tablier avant. Ajoutez à cela un top-case et vous voilà à même d’embarquer pratiquement autant de bagages qu’à bord de votre Mini !

La maniabilité : avec ses petites roues (de 12 à 16 pouces) et son court rayon de braquage, le scooter offre une maniabilité exceptionnelle qui facilite les slaloms entre les files de voitures. Attention à ne pas en abuser !
 
 
 
 
 
le comportement routier : depuis les toutes premières Vespa, forcément déséquilibrées par leur moteur positionné sur le côté, les scooters ont accompli d’énormes progrès en terme de tenue de route, ne serait-ce qu’en raison des progrès réalisés par leurs pneumatiques. Il n’empêche ! Les petites roues d’un scooter ne favorisent pas la stabilité, ni à grande vitesse, ni en cas de freinage appuyé. Méfiance sur le mouillé où il vous faudra agir sur le rein avant avec un minimum de doigté… à moins d’opter pour un scooter équipé d’un ABS.

le confort : les suspensions d’un scooter offrent de moins grands débattement que celles d’une moto. Les petits chocs sont donc moins bien absorbés. De plus, la position assise ne permet pas d’encaisser les gros chocs avec les jambes.

le vol : les scooters sont beaucoup plus convoités que les motos. Si votre futur deux roues est appelé à coucher dehors, investissez dans de solides antivols… ou achetez une moto la plus basique possible.
 
 
 
 
 
Le look : routières, customs, sportives, trails… Les motos de 125 cm3 reprennent les mêmes catégories que les « grandes » et certaines d’entre elles font réellement « grosses motos » (Honda Varadero, Yamaha TW…) ce qui valorise leurs propriétaires.

Le plaisir de piloter : le pilotage d’une moto, même de 125 cm3 est plus « actif », et donc plus passionnant que celui d’un scooter. Corvée pour certains, le fait d’avoir des vitesses à passer devient un plaisir pour ceux qui veulent apprendre à bien exploiter les (petites) ressources de leur moteur. Et si vous rêvez depuis votre plus tendre enfance de piloter une moto, n’hésitez pas ! Commencer par la 125 est un excellent moyen de se faire la main… avant de passer, permis en poche, à une cylindrée supérieure.

Le coût : la plupart des motos de 125 cm3, et tout particulièrement les basiques, sont beaucoup moins chères que les scooters. Grosses économies en prévision également en ce qui concerne l’assurance et le poste carburant.

La polyvalence : alors que les scooters 125 doivent se cantonner à une utilisation essentiellement urbaine, les motos peuvent plus aisément sortir de la ville, et même quitter de temps en temps le bitume si vous optez pour un trail.

La tenue de route : les grandes roues d’une moto ont un effet « autostabilisant » que ce soit en courbe ou à grande vitesse. Conduite à un rythme soutenu, une moto sera toujours plus rassurante qu’un scooter… à moins de choisir un scooter à grandes roues, une catégorie particulièrement prisée en Italie et qui monte en puissance en France.
 
 
 
 
 
La protection : ou plutôt l’absence de protection ! Costume trois pièces et chaussures vernies ne sont pas de mise à moto. Il faut donc une tenue appropriée (blouson et chaussures montantes, au minimum) qui n’est pas toujours en adéquation avec vos obligations professionnelles. De plus, le recours à une tenue de pluie s’impose à la moindre averse, et comme les rangements sont rares sur une moto, le sac à dos ou le top-case monté en accessoire s’imposent souvent.

L’entretien : une moto réclame un minimum de soins. Si la transmission secondaire d’un scooter fait appel à une courroie qui ne nécessite aucun entretien, celle du moto a recours à une chaîne qu’il convient de graisser régulièrement pour en préserver la longévité.
 

Article suivant : Réussir l'achat de votre scooter 50 cm3 d'occasion

Trouvez votre voiture

ou Vendre sa voiture d'occasion

D.Allignol

145 311 annonces auto

Mercedes Classe V

Voir l'annonce

Citroën C3

Voir l'annonce

Land-Rover Range rover velar

Voir l'annonce

Dacia Duster

Voir l'annonce

Renault Scenic IV

Voir l'annonce
 

Envoyer cet article à un ami

Acheter son scooter