Essai Alfa Romeo 156 JTD 175 2003

 
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Dopé par son injection Multijet et une culasse 20 soupapes, le cinq cylindres JTD de l'Alfa Romeo 156 gagne 25 chevaux. De quoi lui permettre de rejoindre le clan des "Grand Tourisme Diesel" et de maintenir un écart suffisant avec le 4 cylindres 1.9 JTD de 140 ch. 

 

Date de commercialisation: juillet 2003 / Date de l'essai : novembre 2003

 
Essai Alfa Romeo 156 JTD 175 2003
 
 

Présentée en octobre 1997, la berline 156 a grandement contribué au sauvetage de son constructeur Alfa Romeo.
Non contente de bénéficier de moteurs essence performants (tradition Alfa oblige !) et de lignes sublimes dues au talentueux designer Walter de'Silva, l'Alfa Romeo 156 s'est également distinguée par ses motorisations Diesel qui, en 1997, furent les premières à bénéficier de l'injection directe par rampe commune, autrement dit le désormais incontournable "Common Rail".

 



Puce rouge DE LÉGÈRES MODIFICATIONS

 
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Pour son sixième anniversaire, l'Alfa Romeo 156 a bénéficié d'un léger restyling qui a touché essentiellement sa face avant.

 

Passé à l'ennemi, Walter de'Silva n’a bien entendu pas été sollicité et c'est le bureau de style Italdesign qui s'est chargé de moderniser habilement l'Alfa Romeo 156 sans rien lui ôter de son caractère, bien au contraire !

 

Avec sa grande calandre verticale et ses nouvelles optiques au regard plus "méchant", l'Alfa 156 n'est pas sans rappeler le magnifique concept-car Brera signé par Giugiaro, le boss d'Italdesign. Mais était-ce une raison suffisante pour apposer la signature du maître ("Design by Giugiaro") sur les ailes avant d'une "nouvelle" 156 qui ne lui doit que son nouveau museau ?

 



Puce rouge MOTORISATIONS

 
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En même temps que son retstylage, l'Alfa Romeo 156 a étoffé sa gamme de motorisations turbo Diesel d'un nouveau 1.9 JTD Multijet 16V de 140 ch qui est venu s'intercaler entre le 1.9 JTD de 115 ch (qui reste au catalogue) et le cinq cylindres 2.4 JTD de 150 ch. Du coup, 10 petits chevaux seulement séparaient la nouvelle motorisation intermédiaire du plus élitiste cinq cylindres. La honte, quoi !!!

 

Mais tout est rentré dans l'ordre aujourd'hui. En bénéficiant lui-aussi de la technologie Multijet et en adoptant une culasse à 4 soupapes par cylindres, le 2.4 JTD a vu sa puissance passer de 150 à 175 ch (toujours à 4.000 tr/min) et son couple faire un sacré bond : 305 Nm à 1.800 tr/min hier, 385 Nm à 2.000 tr/min aujourd'hui.

De plus, 350 Nm au minimum sont disponibles de 1.750 à 3.500 tr/min. De quoi permettre au 5 cylindres de faire pratiquement jeu égal avec des 6 cylindres allemands de cylindrée pourtant supérieure !

 



Puce rouge LES BIENFAITS DU MULTIJET

 
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Avant de voir comment ce surcroît de puissance se traduit sur la route, un petit mot tout de même sur la technologie Multijet.

 

Au lieu des deux injections de carburant (pilote et principale) que dispensent les injections directes classiques, le Multijet est capable de réaliser plusieurs injections (jusqu'à cinq) de la même quantité de carburant à chaque cycle.

 

Résultat :

  • le fonctionnement du moteur est plus silencieux (plusieurs coups de fusil très rapprochés font moins de bruit qu'un gros coup de canon) ;
  • les émissions et la consommation sont mieux maîtrisées ;
  • et le gain en performance est de l'ordre de 6 à 7% : l'Alfa Romeo 156 JTD 175 atteint ainsi 215 km/h et n'a besoin que de 30 secondes pour passer de 0 à 100 km/h. Des performances dignes d'une sportive ! 
 



Puce rouge MODIFICATIONS MINIMES À L'INTÉRIEUR

 
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Pas de surprises à l'intérieur de l'habitacle où l'on retrouve avec plaisir une planche de bord dont l'aspect sportif trouve toute son expression dans les gros cadrans ronds enfouis profondément dans les deux "puits" positionnés derrière le volant, et les trois petits cadrans implantés sur la console centrale.

 

La planche de bord peut désormais bénéficier d'une finition bi-ton et un petit afficheur supplémentaire prend place sur le haut de la planche de bord pour l'ordinateur de bord et le système de guidage proposé en option (2.100 €). Ce sont là les deux seules modifications notables.

 



Puce rouge PLUS ESTHÉTIQUE QUE PRATIQUE

 
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La position de conduite est toujours aussi bonne grâce aux réglages en hauteur et en profondeur du volant. Le siège conducteur, lui aussi réglable en hauteur, offre un excellent maintien latéral même lorsqu'il est revêtu de cuir ce qui est d'office le cas avec la finition haute Selective qui était celle de notre break Alfa Romeo 156 Sportwagon d'essai.

 

Rappelons en passant que l'on achètera la version break beaucoup plus pour son esthétique que pour son volume utile puisqu'elle n'a aucun scrupule à offrir une contenance de coffre (sous tablette cache-bagages) inférieure à celle de la berline !

 



Puce rouge DES PERFORMANCES DE SPORTIVES

 
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Grâce au gros couple de son moteur, l'Alfa Romeo 156 JTD 175 fait preuve d'une vigueur étonnante. Et même si le 5 cylindres grimpe allègrement dans les tours, il est absolument inutile de tirer sur les rapports pour en obtenir toute la quintessence.

 

Grâce à l'excellent étagement de la nouvelle boîte à 6 rapports, on peut donc adopter un rythme élevé tout en conduisant "sur le couple", ce qui n'est pas sans avoir de bénéfiques influences sur la consommation.

 

Sur un parcours mixte, et en respectant les limitations de vitesse, l'autonomie dépasse sans problème les 1.000 km ! Et pour approcher les 9 l/100 km, il faut vraiment se cracher dans les mains et adopter un pilotage carrément sportif que l'Alfa Romeo 156, qu'elle soit berline ou break, accepte bien volontiers.

 

Son train avant, efficacement secondé par un antipatinage discret et désactivable, digère sans problème le couple pourtant conséquent du moteur et il faut que la chaussée soit très grasse en sortie de virages serrés pour voir apparaître quelques amorces de sous-virage.

 

Très précise, la direction se signale par sa faible démultiplication (2,2 tours de butée à butée seulement) mais aussi, hélas, par un diamètre de braquage beaucoup trop important (11,1 m entre trottoirs) qui ne facilite pas les manœuvres dans les parkings étroits. Peu importe, ce n'est pas là qu'une Alfa Romeo 156 s'apprécie ! 

 

Mais si le comportement routier fait la part belle à l'efficacité, c'est parfois au détriment du confort. En dépit de leur sophistication (triangles superposés à l'avant, éléments McPherson, deux bras transversaux à l'arrière), les trains roulants répercutent fidèlement les défauts de la chaussée et percutent même parfois violemment sur les très grosses irrégularités. Un petit défaut compensé par le confort procuré par les sièges et qui ne parvient pas, de toute manière, à nuire au réel agrément de conduite que procure cette Alfa animée par un puissant… et mélodieux moteur. Eh oui, même Diesel, une Alfa Romeo se doit d'avoir une belle voix !

 



Puce rouge TOUTES LES FICHES TECHNIQUES ET COTES

 
 
 
 
 
 

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