(Date de l'essai : mai 2003) Sept ans après le lancement du Renault Scénic, quatre ans après la commercialisation du Citroën Picasso et de l'Opel Zafira, Volkswagen semble avoir pris conscience que le segment des monospaces compacts était extrêmement porteur. La marque allemande s'y attaque enfin avec le Touran qui, sous une robe très (trop ?) sage, s'efforce de concentrer tout ce qu'attend la clientèle familiale de ce type de véhicule.




Une excellente position de conduite
A l'avant, la position de conduite est typée "automobile" et semble moins surélevée que dans nombre d'autres monospaces. De série sur toutes les versions, le siège conducteur est réglable en hauteur, de même que le volant qui l'est aussi en profondeur. Afin d'offrir au conducteur la meilleure position de conduite possible, Volkswagen a opté pour un accélérateur de type "pédale d'orgue" articulé au plancher. De quoi éviter une fatigue du pied propre à nombre de monospaces, qu'ils soient compacts ou non.
Le conducteur et son passager font face à une planche de bord aux contours nets. Très Volkswagen dans son dessin, elle est rigoureusement assemblée mais la qualité des plastiques qui la composent semble un ton en dessous de ce que l'on à l'habitude de trouver sur d'autres voitures de la marque. En terme de qualité perçue, on est plus proche d'une Polo que d'une Passat.



D.ALLIGNOL