Essai Audi A4 2001 : bien plus qu'une petite A6

 
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La nouvelle Audi A4 ne se contente pas de reprendre certains des traits caractéristiques de la «grande» A6. C'est une toute nouvelle voiture, repensée dans ses moindres détails pour rivaliser efficacement avec les références de son segment.

 
 

Date de commercialisation : janvier 2001 / Date de l'essai : décembre 2000


Sans rompre radicalement en matière de style avec celle qu'elle remplace, la nouvelle Audi A4 joue la carte de la modernité en se donnant des airs de «petite» Audi A6. Pas si petite que ça d'ailleurs puisque la toute dernière berline d'Audi est plus grande, plus habitable, plus puissante... et plus chère aussi que sa devancière.
Audi ne cache d'ailleurs pas sa volonté de placer l'Audi A4 dans la catégorie haut de gamme de son segment.

 



Puce rouge "L'ARCHITECTURE DU MOUVEMENT" !

 
Audi A4_1

C'est ainsi qu'Audi définit le style de l'A4. Empreinte de clarté et de précision, la silhouette de l'A4 réduit ses lignes à l'essentiel...et c'est beau ! Avec ses grandes surfaces clairement délimitées sur lesquelles joue admirablement la lumière, sa ligne de caisse légèrement ascendante et le galbe élégant de son pavillon, cette voiture affiche ostensiblement puissance et dynamisme. L'arrondi du passage des roues et la calandre frappée des quatre anneaux se chargent, eux, de souligner son appartenance au clan Audi.

 

L'ensemble fait paraître la nouvelle berline beaucoup plus grande qu'elle ne l'est en réalité. Elle ne mesure en fait que 7 cm de plus en longueur que sa devancière... et 27 cm de moins que l'A6. Il n'empêche !

 

L'empattement rallongé de 33 mm et les nouvelles côtes de la carrosserie dégagent un supplément d'espace très perceptible, notamment aux places arrière où les passagers disposent de 4,3 cm de plus pour leurs jambes. Les plus grands gabarits apprécieront également la garde au toit majorée de 1,5 cm à l'avant et de 1,4 cm à l'arrière.

 

La place gagnée pour les passagers ne l'a pas été au détriment du compartiment à bagages qui offre une contenance de 445 dm3. Celle-ci peut être portée à 720 dm3 grâce à la banquette arrière rabattable 2/3–1/3 proposée en option sur le niveau Référence et montée de série avec les niveaux Pack et Pack Plus.

 



Puce rouge FINITION AU TOP... COMME D'HABITUDE !

 
Audi A4_2

Ce n'est plus un scoop, la finition des Audi frise l'excellence. La nouvelle Audi A4 ne fait pas exception à la règle et, dès le niveau de base, on éprouve le sentiment bien réel d'être à bord d'une voiture de grand luxe.
Audi a fait un effort tout particulier sur les équipements et même si la liste des options reste conséquente, il n'est plus nécessaire d'y faire systématiquement appel pour disposer des prestations qu'est censée offrir cette voiture.

 

En plus de tous les équipement de sécurité passives actuellement existants (airbags avant, airbags arrière, airbags rideaux...), l'Audi A4 vous offre, dès le premier niveau de finition :

  • une climatisation automatique ;
  • des vitres avant électriques ;
  • un siège conducteur réglable en hauteur ;
  • un verrouillage centralisé à télécommande ;
  • des vitres athermiques teintées ;
  • des indicateurs d'intervalle de révision ;
  • de température extérieure et d'usure des plaquettes de frein ;
  • des jantes alliage ;
  • et bien d'autre choses encore...

En consultant la fiche technique, vous découvrirez quelques uns des petits « plus » qui vous permettront d'améliorer cet «ordinaire». Mais attention, le montant de la facture risque de monter très, très vite !

 



Puce rouge DEUX NOUVEAUX MOTEURS DIESEL...

 
Audi A4_3

Sur le marché français, c'est bien entendu avec le plus abordable des moteurs TDI que l'Audi A4 réalisera le plus gros de ces ventes. Il s'agit en l'occurrence d'un 1,9 l à injecteurs-pompes qui développe la confortable puissance de 130 ch. Son couple de 285 Nm, qu'il délivre dès 1.750 tr/min, lui permet de faire preuve d'une souplesse et d'un tonus surprenant compte tenu de sa cylindrée.

 

Le plus gros des moteurs Diesel qui fait son entrée dans la gamme A4 n'est autre que le V6 2,5 l qui était alors réservé à l'Audi A6 et à l' Audi A8. Son couple de 370 Nm, une valeur plus proche de celle d'un moteur de camion que d'une automobile, impose le recours à la plus grosse des boîtes manuelles disponibles (à six rapports) ainsi qu'à la transmission quattro. Les quatre roues motrices permanentes sont en effet indispensables pour ne pas voir partir en fumée toute la tonicité de ce propulseur (le mot est faible !) par les deux seuls malheureux pneus avant ! Avec ses 180 ch, ce 2,5 l qui dispose d'une pompe distributrice à pistons radiaux et d'un turbo à géométrie variable, permet à l'Audi A4 d'atteindre 225 km/h et de passer de 0 à 100 km/h en 8,6 secondes. Une vraie balle !

 



Puce rouge ... ET DEUX NOUVEAUX MOTEURS ESSENCE

 

En plus du 4 cylindres 1,8 Turbo de 150 ch déjà bien connu, l'Audi A4 reçoit deux moteurs inédits, un quatre cylindres 2,0 l de 130 ch et un V6 3,0 l de 220 ch. Entièrement en alu, ce dernier pèse 17 kg de moins que le V6 2,8 l dont il dérive... et qu'il remplace. Il peut être accouplé soit à une boîte 5 vitesses manuelle, soit à une boîte automatique Multitronic sur laquelle nous allons revenir. Les amateurs de boîte auto et de transmission quattro auront droit à une «classique» boîte Tiptronic, la Multitronic n'étant pas compatible avec la transmission intégrale.

 

Le 2,0 essence est intéressant à plus d'un titre. D'abord, c'est avec lui que l'Audi A4 est, pour le moment, la plus accessible financièrement. Ensuite, et même s'il est le plus petit moteur actuellement disponible, parce qu'il fait preuve d'une bonne «rondeur» qui le rend très agréable à utiliser, que ce soit en ville, sur route ou sur autoroute. S'il se montre aussi souple que prompt à grimper dans les tours, ce nouveau quatre cylindres le doit à son extrême sophistication mécanique.

 

Outre sa culasse à 5 soupapes par cylindre, il dispose d'un calage variable de l'admission sur l'ensemble des plages de régime qui assure un remplissage optimal des cylindres et d'un refroidissement cartographique qui améliore son rendement. En outre, un arbre d'équilibrage se charge d'éliminer toutes les vibrations désagréables. Couplé à la boîte mécanique à cinq rapports, il fait passer l'A4 2.0 (traction avant) de 0 à 100 km/h en 9,9 secondes. La vitesse maximale est de 212 km/h et la consommation reste particulièrement raisonnable puisqu'elle n'excède pas 7,9 l/100 km en moyenne selon la nouvelle norme CEE.

 



Puce rouge LA BOÎTE MULTITRONIC

 
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Sans être un fanatique des boîtes automatiques, je dois reconnaître que la boîte Multitronic qui peut être accouplée au nouveau 2.0 l m'a littéralement emballé. Disponible sur toutes les versions traction avant de la gamme A4, cette boîte révolutionnaire fait appel à un système à variation continue qui évite les inconvénients des boîtes auto traditionnelles pour n'en conserver que les avantages.

 

Plus légère d'environ 15 kilos qu'une boîte automatique conventionnelle, la Multitronic a été spécialement étudiée pour pouvoir digérer un couple allant jusqu'à 310 Nm. Voilà qui lui permet d'être également compatible avec le puissant V6 essence de 220 ch et 300 Nm.

 

Comparées aux boîtes mécaniques et automatiques qui renferment dans leur carter cinq, six, voire plus de couples de pignons ou de trains épicycloïdaux, les boîtes à variation continue se contentent d'un couple d'engrenages très robustes, doté d'une courroie de transmission qui produit une infinité de rapports de transmission. La Multitronic remplace cette courroie par une chaîne à maillons multi-languettes tout acier, beaucoup plus robuste que l'habituelle courroie trapézoïdale.

 

Le gros reproche que l'on faisait aux premières boîtes à variation continue était leur fonctionnement «on/off». Une simple pression sur l'accélérateur avait pour effet de faire monter le moteur à son régime maximum ce qui se traduisait, à chaque accélération, par une désagréable impression d'embrayage qui patine. Avec la Multitronic, l'électronique se charge d'adapter le régime aux souhaits du conducteur.

 

La gestion électronique de la boîte Multitronic lui permet aussi de fonctionner comme une boîte manuelle. Celle de l'Audi A4 dispose de six rapports pré-programmés qui, d'une simple poussée sur le levier, passent en douceur... et très rapidement, ce qui est loin d'être le cas sur les boîtes mécaniques robotisées, exception faite de la Ferrari Modena F1 et, un ton en dessous, des Alfa Romeo 147 et 156.

 

Toujours est-il que l'A4 2.0 ainsi équipée est aussi agréable dans les embouteillages que sportive sur les petites routes de montagne. De plus l'électronique veille et vous met à l'abri des sous comme des sur-régimes

 



Puce rouge NOUVEAUX TRAINS ROULANTS EN ALUMINIUM

 

Quand on parle des produits du groupe Volkswagen auquel Audi appartient, c'est toujours lorsqu'on aborde le chapitre du comportement routier que les choses se gâtent. Volkswagen, Audi, Seat et Skoda sont toutes affectées du même mal, de désagréables réactions de pompage sur les chaussées ondulées. Ce n'est pas dangereux du tout, mais cela nuit à la précision de conduite et vous donne même parfois... le mal de mer !

 

Solidement campée sur ses nouveaux trains roulants en aluminium, l'Audi A4 semble enfin devoir échapper à cette constante. Imperturbable à très haute vitesse, elle accepte d'être menée rondement, et sans se désunir, sur les petites routes défoncées. La direction précise et directe dont le volant réglable en hauteur et en profondeur assure une position de conduite parfaite, ainsi que le freinage puissant assisté d'un amplificateur de freinage d'urgence BAS, autorisent une conduite dynamique et même sportive. Quant aux plus maladroits, ils pourront compter sur le contrôle dynamique de stabilité ESP pour les remettre dans le droit chemin. Mais il faut réellement rentrer dans les courbes à des vitesses inconsidérées pour le déclencher ! 
 

 



Puce rouge TOUTES LES FICHES TECHNIQUES ET COTES DE L'AUDI A4

 
 
 
 

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