Essai Ssangyong Rodius 2005 : le bon gros géant

 
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Difficile de passer inaperçu en Ssangyong Rodius. D’abord il est gros, très gros. Et puis il est aussi… disons… différent ! Portrait d’un étrange géant coréen plein de (très) bonnes surprises.

 

Date de commercialisation : juin 2005 / Date de l'essai : octobre 2005

 
Essai Ssangyong Rodius 2005 (6)
 
 

Le Ssangyong Rodius rentre dans la catégorie assez restreinte des très, très grands monospaces, équipés de surcroît, et de série, de quatre roues motrices en permanence.

 

Le Ssangyong Rodius est donc un oiseau rare, ou plutôt un poisson rare puisque, si l’on en croit son dossier de presse « son design n’est pas sans rappeler l’univers du monde nautique ».

 

Nous on veut bien ! Mais s’il y a du « nautique » dans le Ssangyong Rodius, les références sont plus à chercher côté « pesante baleine » que « gracile dauphin ».

 



Puce rouge LE PLUS LONG DES GRANDS MONOSPACES

 
Essai Ssangyong Rodius 2005
 
 
 

Dans sa Corée natale, le Ssangyong Rodius est homologué pour onze passagers ! Voilà qui donne déjà une petite idée de son gabarit. Chez nous, le monospace coréen n’accueille « que » sept occupants qui, cela va sans dire, bénéficient de toutes leurs aises.


Avec une longueur de 5,12 m, le Ssangyong Rodius dépasse de 3 cm le Chrysler Grand Voyager et de 28 cm le Renault Grand Espace. En configuration 7 places, le plus grand des monospaces français dégage un volume de chargement de 456 dm3. Le Ssangyong Rodius, lui, en offre 577 ce qui est largement suffisant pour engloutir les bagages de tous ses passagers.

 



Puce rouge MODULABLE À SOUHAIT

 
Essai Ssangyong Rodius 2005 (4)
 
 

Un bon monospace se doit de posséder un habitacle aisément modulable. Le Ssangyong Rodius se conforme à cette règle impérieuse. Tout à l’arrière, il vous accueille sur un divan à trois places coulissant, rabattable et amovible. Au milieu de l’habitacle prennent place deux fauteuils équipés d’accoudoirs qui, non contents de s’incliner, coulissent sur une grande amplitude et peuvent également pivoter sur 180°.

 

Voilà qui transforme le Ssangyong Rodius en salon où l’on cause. Les sièges centraux étant équipés de ceintures intégrées, il est en effet possible de tourner le dos à la route et de faire face aux occupants de la banquette arrière, même en roulant.

 



Puce rouge UNE PLANCHE DE BORD TYPIQUEMENT MONOSPACE

 
Essai Ssangyong Rodius 2005 (3)
 
 

A l’avant, le conducteur et son passager font face à une planche de bord qui compense la dureté et l’aspect brillant de ses plastiques par un assemblage soigné et un dessin empreint d’une certaine modernité.

 

Derrière le volant réglable en hauteur uniquement, se niche toute une batterie de voyants. L’instrumentation principale est rejetée au centre de la planche de bord mais, en dépit du grand diamètre de ses cadrans, elle n’est pas d’une lisibilité exemplaire.

 

Entre l’airbag passager et la grande boîte à gants, deux tiroirs coulissants se chargent d’accueillir, pour l’un, vos CD, pour l’autre la canette de votre boisson rafraîchissante préférée. Ce ne sont là que deux exemples des multiples rangements disséminés dans l’habitacle.

 



Puce rouge ÉQUIPEMENTS : GRANDE RICHESSE, PETITES LACUNES

 
Essai Ssangyong Rodius 2005 (2)
 
 

Grâce au siège conducteur réglable en hauteur, il est facile de trouver une bonne position de conduite qui aide à prendre assez rapidement en compte le gabarit de la voiture. En raison de la hauteur de la banquette, la visibilité offerte par la lunette arrière est très limitée. Les manœuvres en marche arrière imposent donc de s’aider des rétroviseurs extérieurs, l’approche finale des obstacles étant signalée par le bip-bip du radar de recul monté de série.

 

Et c’est fou ce que le Ssangyong Rodius offre de série :

  • climatisation automatique à réglages séparés avant / arrière ;
  • autoradio CD et MP3 ;
  • vitres avant et arrière électriques ;
  • rétroviseurs réglables et rabattables électriquement ;
  • phares et essuie-glaces automatiques ;
  • volant cuir ;
  • verrouillage centralisé par télécommande…

Le régulateur de vitesse est de série sur les Ssangyong Rodius à boîte automatique, indisponible sur les Rodius à boîte manuelle.

 

Pour la sécurité active, le Ssangyong Rodius offre, toujours de série :

  • une transmission intégrale permanente ;
  • un ABS avec assistance au freinage d’urgence ;
  • et un contrôle électronique de trajectoire ESP.

Pour la sécurité passive, notre Ssangyong  marque un peu le pas : deux pauvres airbags frontaux seulement.

Airbags latéraux ou rideaux ne figurent même pas dans la liste d’options par ailleurs fort courte puisqu’elle tient en deux lignes :

  • peinture métallisée (500 €) ;
  • et système de navigation par DVD (1 200 €).
 



Puce rouge UN SEUL MOTEUR

 
Essai Ssangyong Rodius 2005 (1)
 
 

Cela fait déjà bien longtemps que Ssangyong fabrique des moteurs d’origine Mercedes. Aujourd’hui il en sort 250.000 par an des chaînes entièrement robotisées de ses deux usines de Chag Won et Pyong Teak. Le moteur du Ssangyong Rodius est le même que celui du gros 4x4 Rexton, un 5 cylindres en ligne de 2.696 cm3 à injection directe, rampe commune et turbocompresseur qui développe 164 ch à 4.000 tr/min et un couple maxi de 342 Nm disponible de 1.800 à 3.200 tr/min.

 

Compte tenu du poids qu’il a à entraîner (plus de 2.000 kg), le cinq cylindres du Rodius fait preuve de bonne volonté. Ses montées en régime sont linéaires et les accélérations, tout comme les reprises, qui en découlent lui permettent de tenir sans peine sa place dans le trafic des voies rapides.


En empruntant au Rexton sa transmission intégrale permanente, le Ssangyong Rodius hérite également au passage d’une boîte de transfert et donc de rapports courts. Ces derniers seront plus utiles pour sortir un bateau de l’eau sur un slip-way glissant que pour faire du vrai tout-terrain. Avec sa garde au sol réduite, le Ssangyong Rodius ne peut en effet s’aventurer que dans les chemins.

 



Puce rouge LE CONFORT AVANT TOUT

 
Essai Ssangyong Rodius 2005 (5)
 
 

Le Ssangyong Rodius bénéficie d’une architecture moderne qui fait appel à une coque autoporteuse associée à quatre roues indépendantes, maintenues à l’arrière par un essieu multi-bras.

Ajoutez à cela une transmission intégrale permanente, et vous obtenez un véhicule particulièrement sûr et facile à prendre en main.

 

En dépit de son système de contrôle actif de prise de roulis, le Ssangyong Rodius s’incline beaucoup en virage. Mais tant que les passagers ne crieront pas grâce, il restera possible de soutenir un rythme élevé, même sur itinéraires tourmentés. Toujours est-il que la grande souplesse des suspensions du Ssangyong Rodius procure un excellent confort de roulage qui incite rapidement à adopter une conduite coulée en parfaite adéquation avec sa philosophie de « gros porteur » familial.


L’insonorisation est sans doute un peu moins poussée que dans d’autres grands monospaces mais, si le moteur est assez présent en cas de forte accélération, il n’impose jamais de hausser la voix, même si les interlocuteurs se trouvent aux deux extrémités de la « carlingue ».

 



Puce rouge UNE GROSSE BÊTE À LAQUELLE ON S'ATTACHE

 
Essai Ssangyong Rodius 2005 (7)
 
 

Pratique, accueillant, confortable, paisible… A l’usage, le Ssangyong Rodius fait bien vite oublier son physique un peu ingrat. Au moment de signer le bon d’achat aussi ! 27.990 € c’est 6.250 € de moins que le moins cher des Renault Grand Espace équipé d’un 2.2 l dCi de 150 ch.


Du coup, si vous prenez également en compte la transmission intégrale que le Ssangyong Rodius est l’un des rares monospace à proposer de série, vous obtenez un rapport prix-équipement particulièrement alléchant. De quoi faire craquer les familles nombreuses auxquelles nous conseillerons en passant de ne pas choisir leur Ssangyong Rodius en noir. Il prend alors des allures de corbillard futuriste, ce qui ne l’empêche pas pour autant de s’attirer les regards amusés de passants étonnés… ou l’inverse.

 

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Essai Ssangyong Rodius 2005 : le bon gros géant

Essai (octobre 2005) : difficile de passer inaperçu en Ssangyong Rodius. D'abord il est très gros. Et puis il est aussi... disons... différent ! Portrait d'un étrange géant coréen plein de (très) bonnes surprises...