Essai Volvo C70 D5 Summum 2005 : cocon ou solarium, au choix !

 
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La Volvo C70 D5 se distingue par son élégance, par le raffinement de son habitacle, par son confort de roulage et par son puissant 5 cylindres turbo Diesel dont la souplesse et la sobriété invitent à rouler loin… et longtemps. 

 

Date de commercialisation : décembre 2005 / Date de l'essai : novembre 2006

 
Essai Volvo C70 2005
 
 

A ce jour, tous les coupés cabriolets disponibles sur le marché français se vendent mieux en Diesel qu’en essence. La Volvo C70, proposée lors de son lancement avec trois motorisations essence (des 5 cylindres en ligne délivrant 140, 170 et 220 ch) a donc vu sa gamme rapidement renforcée par l’arrivée d’une version « mazout » animée par un bloc moteur de 180 ch, à 5 cylindres lui aussi.

 

Il va sans dire, qu’en France, c’est avec cette motorisation que notre belle Volvo C70 réalisera le gros de ses ventes, d’autant que ses tarifs la positionnent entre les versions essence de 170 et de 220 ch. L’effort financier, parfois considérable, imposé pour passer de l’essence au gazole apparaît donc ici (presque) raisonnable.

 



Puce rouge DE LA PLACE POUR LES PASSAGERS ET LEURS BAGAGES

 
Essai Volvo C70 2005 (2)
 
 

Contrairement aux anciennes Volvo C70 (coupés et cabriolets) élaborées à partir de la grande S80, la nouvelle Volvo C70 repose sur la plate-forme de la « petite » S40. Elle est donc plus courte de 14 cm, plus basse de 2 et perd également 2 cm au niveau de son empattement (distance entre les deux essieux).

 

Cela ne nuit pas pour autant à l’habitabilité puisque 4 adultes trouveront facilement leurs aises. Quant à leurs bagages, ils trouveront facilement place dans le profond coffre qui offre 404 dm3 lorsque le toit est place et la moitié lorsque le toit est replié. A noter qu’un moteur électrique permet alors de relever temporairement les éléments du toit pour pouvoir plus aisément glisser les sacs souples qu’il vous faudra préférer aux valises.

 

Un mot en passant sur la sécurité passive qui atteind ici un niveau très élevé puisque la Volvo C70 est le premier cabriolet à offrir des airbags de tête (logés dans les portes) en complément des airbags frontaux, des airbags latéraux, des arceaux rétractables qui jaillissent en cas de tonneau, de la structure de la caisse considérablement rigidifiée par de solides traverses et des portières renforcées par des plaques d’aluminium.  

 



Puce rouge AUSSI ÉQUILIBRÉE EN COUPÉ QU'EN CABRIOLET

 
Essai Volvo C70 2005 (1)
 
 

Fedde Talsma, responsable du design de la Volvo C70 reconnaît que « créer des lignes harmonieuses aussi bien avec le toit que sans le toit n’est pas une tâche facile ». Et d’ajouter : « nous avons choisi de concevoir le nouveau C70 d’abord comme un coupé. Lorsque nous avons été satisfaits du résultat, nous avons apporté les modifications nécessaires pour en faire un cabriolet ».

 

Imité depuis par Volkswagen et son Eos, Volvo a donc été le premier constructeur a concevoir, en partenariat avec Pininfarina, un toit repliable en trois parties, au lieu de deux comme sur la 307 CC ou la Renault Mégane Coupé Cabriolet.

 

Si cette solution impose une cinématique dépliage/pliage aussi complexe que spectaculaire (petit attroupement garanti à chaque manœuvre !), elle offre un avantage de « taille ». D’une part le toit peut être plus long, ce qui permet au pare-brise de ne pas remonter au dessus de la tête des passagers avant qui ont ainsi réellement l’impression de rouler à ciel ouvert, de l’autre, une fois replié, ses trois éléments s’empilant les uns sur les autres, il tient moins de place en longueur dans le coffre. Du coup, les lignes de la Volvo C70 ne sont déséquilibrées ni par un arrière haut et massif, ni par un porte à faux arrière démesurément long.

 

Avec ou sans toit, la suédoise fait preuve d’une élégante sportivité que vient renforcer l’épaulement marqué de la ceinture de caisse. Typiquement Volvo, cette caractéristique esthétique accentue le dynamisme du profil tout en suggérant une protection maximale pour les passagers arrière.

 



Puce rouge INSPIRATION SCANDINAVE À L'INTÉRIEUR

 
Essai Volvo C70 2005 (5)
 
 

« Classe » à l’extérieur, la Volvo C70 l’est tout autant à l’intérieur. Raffinement rime ici avec sobriété et tout semble avoir été fait pour que le bien-être règne à bord. Les matériaux sont d’excellente qualité, les assemblages parfaits. La planche de bord qui reprend la fameuse console centrale « flottante » inaugurée par la S40 se distingue par sa clarté et l’ergonomie des diverses commandes.

 

Comme sur toutes les Volvo, les sièges offrent un confort suprême ainsi qu’un excellent maintien même lorsqu’ils sont revêtus de cuir comme sur notre voiture d’essai qui bénéficiait de la finition Summum suréquipée (voire fiche technique).

 

Le volant réglable en hauteur et en profondeur s’associe aux sièges ajustables électriquement à l’avant pour procurer au pilote une excellent position de conduite.

 

Une invite à rouler durant des heures, bercé par votre CD favori dont vous découvrirez de nouvelles subtilités sonores tant l’installation audio très haut de gamme est fabuleuse.

 



Puce rouge UN CINQ CYLINDRES DIESEL SOUPLE, PUISSANT, DISCRET ET ÉCONOME

 
Essai Volvo C70 2005 (4)
 
 

Inutile d’ailleurs de pousser à fond la sono pour couvrir les claquements trop souvent inhérents aux motorisations Diesel. Sitôt en température, le 5 cylindres en ligne de la Volvo C70 se fait oublier.

 

Fort de 180 ch, il est exclusivement accouplé à une boîte automatique à 5 rapports qu’il est possible de piloter manuellement si l’envie vous en prend. Dans les faits, le coupé cabriolet suédois invitant plus à une conduite relax, on se contente de laisser le levier en position D et il suffit d’enfoncer la pédale d’accélérateur pour le D5 se mette à pousser fort en dépit des 1.783 kilos qu’il a à entraîner. De quoi faire de la Volvo C70 D5 une excellente autoroutière qui nous permettra de rallier Paris à Florence (1350 km) en à peine plus de 10 heures, sans la moindre fatigue et en ne consommant que 9 litres de gazole aux 100 km.

 

La Volvo C70 se montrera en revanche plus pataude sur les petites routes de la campagne florentine. Les mouvements de caisse sont bien maîtrisés, la direction est précise mais la Volvo C70 est un peu lourde pour jouer les ballerines dans les virages serrés. La « grosse attaque » n’est pas vraiment son truc ! Elle acceptera certes d’être menée rondement mais appréciera beaucoup plus la conduite coulée à laquelle elle vous invite par son confort, la discrétion de son moteur, la douceur de sa boîte automatique et le plaisir de rouler cheveux au vent. Et tout cela porte un nom : l’agrément de conduite.

 

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