Une fois piquée, une cloison vernie ne peut être nettoyée. Après l’avoir poncé, privilégiez un vernis bicomposant plus résistant à l’abrasion et aux UV, voire un produit encore plus résistant comme les enduits Coëlan très recouvrant. Un seul passage équivaut à trois couches de vernis !
Une unique solution, la lessive St-Marc. Bannissez l’acétone ou le White-Spirit qui feront plus de dégâts.
Leur nettoyage est indispensable. Eponge et produits spécifiques que l’on trouve facilement dans les magasins spécialisés ou en GMS, vous aideront dans cette tâche, notamment le Calnet de Soromap, un dégraissant surpuissant.
Chacune des cuves présentes à bord (eaux usées, gazole ou eau potable) a son produit désinfectant facilement identifiable chez les marchands.
Le brossage avec une brosse souple perpendiculairement aux fibres du bois (pour ne pas creuser le pont) doit être suivi par l’application d’un rénovateur de teck ou d’acide oxalique. Rincez abondamment après une demi-heure et le teck recouvrera son aspect d’origine.
Contre son jaunissement, peu de produits sont véritablement efficaces. Mieux vaut donc en prendre parti d’autant que ces produits agressifs finiront par fragiliser le gel coat.
S’ils sont légèrement rayés, il faut les poncer à la main avec du papier de verre extra-fin puis les lustrer avec une pâte spéciale plexis.
Gare aux détachants inox. Très corrosifs, ils peuvent rendre l’inox… oxydable ! Le traitement doit être rapide et suivi d’un rinçage abondant.
Brossez-les à l’aide d’un détachant et rincez-les à grandes eaux avec une brosse souple. Attention aux spinnakers très fragiles et contentez-vous d’un bon rinçage.
L’osmose, une maladie d’un autre âge
Bête noire des acheteurs comme des propriétaires, l’osmose est un mal qui a ravagé les flottes en polyester des années 60, 70 et 80. Rassurez-vous, le phénomène est désormais maîtrisé par les constructeurs par des moyens de prévention et de lutte efficaces.
Pour faire simple, il s’agit d’un problème d’humidité qui vient saturer la coque en polyester et qui finit par générer une hydrolyse qui va décomposer chimiquement la coque.
Pour empêcher le développement du phénomène, il suffit donc de préserver la coque de toute infiltration d’humidité grâce à l’application d’un gel coat de qualité, en évitant de laisser de l’eau stagner dans les fonds du navire et en privilégiant un hivernage à sec.
Quand bien même le phénomène se manifesterait, il existe des traitements (de 2 000 € à 4 500 €) qui assainissent parfaitement la coque et lui redonnent une seconde jeunesse.