Apparu en 1999, le MBK Skyliner 125, ou Yamaha Majesty 125, a séduit de nombreux périurbains en recherche d’un scooter qui les amènerait au travail et serait donc capable d’affronter à la fois les embouteillages et l’autoroute.
Un scooter bien connu
C’est en 1999 que Yamaha a lancé le Majesty 125, également vendu sous le nom de MBK Skyliner 125. La machine est exactement la même, seul le nom, la marque et le réseau de distribution changent.
En effet, depuis 1986, MBK appartient à Yamaha, et le constructeur japonais rebadge ses modèles pour les vendre sous les deux marques en même temps. Le MBK Booster est ainsi Yamaha BW’s, le MBK Ovetto devient Yamaha Neos, et le MBK Skyliner est vendu sous le nom de Majesty par Yamaha.
Le Skyliner qui nous intéresse ici est apparu en 1999. Destiné aux périurbains désirant un véhicule qui pourrait les emmener tous les matins au travail, il a donc de nombreux aspects pratiques, est à l’aise en ville comme sur les voies rapides, est fiable et confortable.
La ligne du Skyliner, bien connue, est un mélange de classicisme et de modernité. Les petites optiques en amande des débuts ont été étirées en 2007 pour rapprocher son regard de celui des autres scooters de la marque Yamaha tels que le X-Max (Skycruiser chez MBK) et le rendre plus actuel.
Les quatre optiques rondes à l’arrière ne sont par contre pas modifiées, car c’est la signature de ce modèle.
Le grand pare-brise avec protège-mains est également reconduit, car c’est un atout de ce modèle. En effet, il procure une très bonne protection du buste et des mains contre le vent. La tête n’est pas protégée en revanche.
Signe de sa conception et véritable spécificité du Skyliner, le pare-brise, les rétroviseurs et les compteurs sont tous fixés au guidon. Cela allège le dessin de l’avant et donne une ligne plus dynamique, moins GT et plus urbaine.
Pratique et bien pensé
Côté aspects pratiques, le Skyliner peut embarquer un casque intégral sous sa selle, on a vu mieux depuis mais c’est tout de même une bonne performance.
Le tunnel central n’est pas trop envahissant et les pieds peuvent prendre plusieurs positions.
Le passager, lui, a droit à des repose-pieds intégrés, moins agréables que des repose-pieds repliables. Ils sont quand même bien dimensionnés et pratiques.
À l’arrière, la poignée de maintien a été redessinée en 2007 pour une meilleure prise en main.
La selle, plutôt haute, manque de confort. À proscrire pour les petits gabarits et les postérieurs sensibles.
Côté instrumentation, le tableau de bord est complet et propose un tachymètre, un totaliseur partiel, une jauge à essence et même un indicateur de la tension de la batterie. L’heure est également affichée, ainsi que les voyants habituels.
Une fois sur route, le Skyliner montre une agilité impressionnante, due en grande partie aux roues de 12 pouces mais également aux suspensions fermes qui améliorent la tenue de route (et dégradent le confort).
Le moteur Minarelli à 4 temps fait aussi montre d’une santé étonnante, tant au niveau des accélérations qu’au niveau de la vitesse de pointe.
Depuis 2007, le Skyliner a adopté le pot d’échappement de son cousin le Skycruiser (Yamaha X-Max) qui lui permet de satisfaire aux normes euro-3.
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