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La pollution au carbone provoquée par les gaz d’échappement est un problème qui relève de la santé publique. Plusieurs grandes agglomérations ont déjà pris des mesures pour lutter contre le phénomène. Une circulation différenciée des véhicules est prévue à Rennes.
Les dégâts de la pollution au carbone
La pollution de l’atmosphère par les rejets de carbone est responsable de 48 000 décès par an d’après le ministère de la Transition écologique et solidaire. Ce sont principalement les grandes villes qui sont affectées par ce fléau, car les voitures et les poids lourds s’y trouvent en plus grand nombre. À certaines périodes, des pics de saturation nécessitent de prendre des dispositions.
La circulation différenciée des véhicules bientôt à Rennes
La capitale bretonne, Rennes, est aussi affectée par la pollution au carbone. Le 1er octobre 2018, elle adoptera un dispositif analogue à ce qui existe déjà pour une demi-douzaine de villes françaises. Paris, Lyon, Lille, Toulouse, Strasbourg et Grenoble ont un système de circulation différenciée qui repose sur l’utilisation de la vignette Crit’Air. Cette dernière est apposée aux véhicules classés en 6 catégories de toxicité.
Principe de fonctionnement de cette disposition
Lors de pics de pollution au carbone, les automobilistes sont invités à réduire leur vitesse. Si le phénomène dure, au bout du 4e jour, un véhicule ne disposant pas de vignette Crit’Air (catégorie la plus polluante) ne sera pas autorisé à circuler à l’intérieur de la rocade. Au 6e jour, le cas échéant, les automobiles avec des vignettes 4 et 5 ne pourront pas rouler, soit 1 sur 4 environ.
Pollution au carbone : sanctions et alternatives
Tout manquement à cette réglementation est passible d’une amende de 68 €. Une alternative existe au travers des moyens de transport en commun. La municipalité rennaise a instauré des tickets au tarif réduit de 1,50 € valable pour la journée. Cela devrait contribuer à réduire la pollution au carbone.
Isabelle Henry
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