Béton et qualité environnementale des bâtiments : quel est l'impact ?

Beaucoup se posent la question, quel est l’impact du béton sur la qualité environnementale d’un bâtiment ? Le Syndicat National du Béton Prêt à l’Emploi (SNBPE) se charge de répondre aux interrogations de tout un chacun à travers une étude. Les résultats démontrent que ce matériau de construction n’est pas nuisible à la qualité environnementale d’un bâtiment.

Depuis le 23 décembre 2013, un décret impose à tout fabricant vantant les propriétés écologiques de ses produits de le démontrer. Pour ce faire, les industriels doivent produire une Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES), qui évalue l’impact du produit sur l'environnement en se basant sur 22 critères normalisés. Le Syndicat National du Béton Prêt à l’Emploi a donc mis sur pied un logiciel, nommé BETie, pour aider les fabricants dans cette démarche.

Pour en revenir à l’étude, cette dernière évalue tous les impacts environnementaux d’une unité de production lorsque le béton prêt à l’emploi est fabriqué et livré, sur une période d’un mois. Les résultats viennent approuver une étude de la Qualité Environnementale des Bâtiments de 2008. Jean Marc Potier, auteur de l’étude et en charge de mission technique chez le Syndicat, déclare qu’« à la base se trouve le travail que nous avons fait autour de la Déclaration Environnementale et Sanitaire ».

Quand le logiciel, BETie, a vu le jour, Monsieur Potier s’est chargé de comparer le béton aux autres produits que l’on utilise dans la construction et l’exploitation d’un bâtiment. La zone étudiée est la région parisienne. Lors de cette période test, l’Ile-de-France a produit 12 000 mètres carrés de ciment. 5 400 mètres carrés étaient dédiés à l’édification de 81 logements collectifs et 4 320 mètres carrés pour la mise sur pied de 144 logements individuels.

Les résultats du SNBPE : le béton consomme 1,7 % de la ressource énergétique globale. Il représente 9,7 % des émissions de CO2 du bâtiment, 1 % de la pollution de l’eau, 4,2 % de la pollution de l’air et 0,1 % des déchets. Ces résultats peuvent varier en fonction du type de ciment utilisé pour le bâtiment. M. Potier tient à rappeler que c’est le chauffage qui est le principal « responsable de l’impact environnemental d’un logement ».