Pour avoir plus de poids dans les discussions sur la RE2020 et pour donner une meilleure représentation à la construction bois, l’UICB se réorganise. La fusion de certains syndicats est au programme !
UICB : la construction bois veut trouver sa place © Paul Brennan de Pixabay
Construction bois : nouvelle gouvernance pour l’UICB
L’Union des industriels et constructeurs bois (UICB) a procédé, fin 2019, à une restructuration interne. En effet, 8 des 11 syndicats professionnels ont fusionné et une nouvelle gouvernance a été mise en place. L’objectif étant d’avoir une meilleure plateforme pour représenter la construction bois, les matériaux biosourcés, et pour mieux intervenir lors des discussions sur la RE2020 (réglementation environnementale 2020).
Donner aux matériaux biosourcés une plateforme
Effectivement, avec la RE2020 en tête, l’UICB veut placer la construction bois — souvent considérée comme un « outsider » — et les autres matériaux biosourcés (ouate de cellulose, chanvre, etc.) sur la carte. En fusionnant la majorité de ses syndicats, l’union espère devenir le porte-parole des professionnels du secteur construction bois. « Cette unité nouvelle permettra de faire valoir les atouts du secteur, entre la filière bois de première transformation et les maîtres d’ouvrage », soulignent ses représentants.
Construire en bois, une solution respectueuse de l’environnement
Cette réorganisation de l’UICB intervient à un moment où le secteur pourrait gagner en dynamisme après des années de crises économiques. Avec la venue de la réglementation environnementale, le secteur de la construction bois aura son mot à dire dans le choix des matériaux à être utilisés. « Nous devons être à même de convaincre les architectes et les bureaux d’études. […] Les produits que nous proposons sont une partie de la solution pour construire dans une logique plus respectueuse de l’individu », prône un représentant de l’UICB.
Plus de 300 entreprises représentées par l’Union
Fraîchement nommé Président de l’UICB, Frédéric Carteret, aura pour mission principale de défendre le label « Bâtiment biosourcé » ou encore d’ouvrir les discussions sur un plafond d’émissions de carbone fixe. Pour rappel, ce groupe rassemble près de 300 entreprises de la filière construction bois, et représente plus de 40 000 salariés.
Guillaume Chauvard