Annonces
Selon les dernières statistiques des Notaires, les prix de l’immobilier ancien devraient augmenter sur les douze mois écoulés à fin mai 2017. C’est ce que tendent à indiquer les avant-contrats de ventes enregistrés par les experts sur le territoire français.
À la fin de mai 2017, les prix des maisons anciennes devraient augmenter de 6,1 % sur douze mois, indiquent les professionnels du secteur. Ceux des appartements devraient, eux, entreprendre une hausse de 4,3 %. Du côté des ventes, une augmentation de 7,7 % a été observée sur le marché de l’immobilier ancien, avec 867 000 logements commercialisés.
Les prix de l’immobilier ancien ont augmenté de 1,7 % sur le territoire français au quatrième trimestre 2016, sur un an. Dans le détail, ceux des maisons ont progressé de 1,5 %, tandis que ceux des appartements ont connu une croissance de 1,9 % à cette période. Les Notaires et l’Insee parlent d’« une France à plusieurs marchés », avec certaines villes qui ont enregistré une chute de leurs tarifs alors qu’une augmentation a été observée dans la plupart des communes françaises.
En effet, Marseille, Toulouse et Saint-Étienne sont les seules villes où une régression des prix de l’immobilier ancien a été recensée (1,3, 1,5 et 5 % respectivement pour les apparts). À l’opposé, le coût de la pierre a augmenté de 1 à 2 % à Tours, Nice, Reims et Dijon. De leur côté, Grenoble, Brest, Nantes, Besançon, Rennes, Montpellier, Toulon, Lille et Aix-en-Provence ont enregistré une croissance de 2 à 5 % au niveau de l’immobilier ancien.
Pour les maisons anciennes, les Toulonnais et les Bordelais ont dû payer 8 % de plus l’an dernier, indiquent les Notaires de France. Ceux qui sont du côté de Valenciennes, de Nancy, de Béthune ou encore de Dijon ont quant à eux vu les prix s’éroder de 4,3 %, de 6,9 %, de 3,6 % et de 6,8 % respectivement pour ce type de bien immobilier ancien.
Florence Dupré
Création en cours...