Immobilier : la vente des maisons en hausse

Immobilier : +5 % pour la vente des maisons

Après une chute de 11 % en 2018, la vente des maisons a connu un rebond l’année dernière. Selon les chiffres de la LCA-FFB (Les Constructeurs et Aménageurs de la Fédération Française du Bâtiment), cette partie du secteur immobilier affiche une hausse de 5 % en 2019 avec 125 600 ventes.

Le taux d’intérêt du crédit immobilier influence les transactions

Pour la LCA-FFB, « le redressement de 2019 est étroitement lié aux excellentes conditions proposées aux acheteurs » en matière de prêt immobilier. Effectivement, pour la fédération, cette nouvelle vigueur dans la vente des maisons neuves provient du taux d’intérêt de crédit immobilier très bas, mais aussi d’un effet d’aubaine avant la suppression annoncée du PTZ (le prêt à taux zéro a été maintenu par la suite).

L’habitation en lotissement séduit moins !

Dans certaines régions, la reprise est très intéressante : +10 % pour la Bretagne, le Centre-Val de Loire ou encore l’Auvergne–Rhône-Alpes. Pour d’autres, ce sont des reculs qui ont été enregistrés, comme en Normandie (-5 %) et en Île-de-France (-4 %).

Cependant, si les maisons individuelles ont eu la cote, celles construites dans un programme immobilier n’ont pas séduit les acheteurs. Pour ces habitations en lotissement, le repli se chiffre à -8,9 %. Certes, elles ne représentent que 6 % des ventes de maisons, mais les professionnels immobiliers s’inquiètent de la tendance baissière : les mises en vente ont chuté de 27,8 % !

Ralentissement attendu pour l’achat immobilier

Quant à la performance pour 2020, la LCA-FFB préfère être prudente. Elle s’attend, par exemple, à un ralentissement au niveau de l’emprunt immobilier suite à une remontée probable du taux d’intérêt et aux mesures du HCSF (Haut Conseil de sécurité financière). Ce dernier a fait plusieurs recommandations aux banques, dont la limitation de la durée de remboursement du crédit immobilier à 25 ans ou moins. Pour la fédération, ce segment du marché immobilier — celui des maisons individuelles — « devrait au mieux rester stable en 2020 ».